Pinnacle Bank Arena
Sheldon Museum of Art
Hartley
Maurer
Années 40 : le Nebraska rural
Exposition "Non objectives"
Fritz Scholder
Louis Comfort Tiffany
Exposition sur le papier : des petites bandes enroulées
Andy Warhol
Sculptures dans le parc de l'université du Nebraska
Great Plains Art Museum
Le capitole du Nebraska
Lincoln vu du haut du capitole
La coupole
Mardi 13 juin
2017 : Lincoln (Nebraska) – Lincoln (Nebraska)
Lincoln
nous avait donné hier l’impression d’une ville peu prospère et un peu
abandonnée tant les rues étaient vides et le centre-ville composé de quelques
blocs et vite traversé.
Mais, elle
va se rattraper aujourd’hui.
Nous
commençons notre journée en allant visiter le Sheldon Museum of Art. Situé dans
le campus universitaire et rattaché à l’université, cela nous donne l’occasion
de découvrir un campus magnifique et immense, situé en plein centre-ville.
L’année scolaire est terminée, les cérémonies de « graduation » sont
passées depuis plus d’un mois et les 25 000 étudiants ont quitté le
campus. Ceci peut expliquer pourquoi la ville nous semblait vide.
Plusieurs
expositions nous attendent au Sheldon Museum. La première rassemble des photos du
Nebraska de 1947, en noir et blanc, de Wright Morris, une vision uniquement
rurale du pays. Un monde disparu où le paysan récoltait 15 bushels de maïs par
acre (soit 8 hecto/ hectare) alors qu’aujourd’hui il en récolte 10 fois plus. Je
n’arrive pas à imaginer que 1947 soit si loin que cela !!!!!!
Vient
ensuite une salle consacrée à quelques peintres modernistes américains,
notamment Alfred Maurer et Marsden Hartley, encore teintés d’influence (post)
impressionniste française (plus Maurer que Hartley).
Une autre
salle nous frappe par l’homme américain peint par Fritz Scholder et sa vigueur
dans un ensemble (et un ciel) qui me semble bien cataclysmiques.
Une
exposition, intitulée nonObjectives, nous propose, ensuite, des œuvres
complétement contemporaines faite de couleur et d’abstraction qui semblent ne
rien dire sauf cette remarque que l’important n’est pas ce qu’a réalisé
l’artiste mais la « narration »
qu’en fait celui qui regarde. N’est-ce pas l’aboutissement de la rupture
introduite au début du XX ième siècle où l’important n’est plus de
rendre compte de la réalité physique mais la lecture qu’en fait celui qui peint,
d’abord, puis, plus tard, celui qui regarde.
Nous
terminons la visite de ce beau musée par quelques pièces plus classiques aux
accents impressionnistes bien qu’américains, ou moins (comme les Mickey d’Andy
Warhol).
Après un
repas thaï dans un restaurant où les clients sont principalement des jeunes
étudiants asiatiques (et surtout chinois), nous visitons le Great Plains Art
Museum, un autre musée, lui aussi, rattaché à l’université du Nebraska. Nous
nous attendions à y voir évoqué cette grande zone des grandes plaines, qui part
du Texas et monte jusqu’au Saskatchewan, mais nous y trouvons une exposition de
patchwork (cette fois-ci Sylvie ne l’a pas fait exprès !) au titre
suffisamment abstrait pour être fécond
en interprétations différentes « deeply rooted » (profondément
enraciné). Moins innovateur que le Quilting Museum mais de belles choses que
Sylvie photographie (en toute petite partie, bien que ce ne soit pas autorisé !)
Dernière
visite de la journée, le capitole. C’est le troisième de l’état, le premier
ayant été détruit car il se fissurait (au point qu’il était interdit aux sénateurs
d’applaudir de peur que le bâtiment s’effondre) alors que le second a dû être
abandonné car trop petit.
Celui-ci a
été construit entre 1920 et 1930 et,
conçu par son architecte comme « la tour dans la plaine », il
est imposant par sa hauteur et sa sobriété de forme. L’intérieur abrite les
trois pouvoirs : le législatif avec, depuis 1936, sa chambre unique, le
judiciaire avec la Cour Suprême de l’Etat et l’Exécutif (les services et le
bureau du Gouverneur). Nous visitons la Chambre et la Cour Suprême mais nous nous
attardons surtout sur la décoration intérieure du bâtiment tout à fait Arts
Déco, comme la gare d’Omaha.
Du haut du
14ième étage, nous avons une vue sur la ville (qui n’est pas plus
grande pour autant) et la plaine, les routes, les voies ferrées et les silos de
maïs aussi imposants et hauts que le capitole. Tout un symbole !
Quant au
dîner, nous faisons dans l’originalité et abandonnons la cuisine asiatique pour
un repas au Ruby Tuesday !
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