Waterloo : John Deere
Tracteur pour les vergers
Dans la cabine du tracteur
Dans la famille tracteur : le papa,
La maman,
Et le petit !
Livraison de pneus
Livraison d'un tracteur
Vente de tracteurs
Mercredi 28 juin 2017 : Waterloo (Iowa) – Cedar Rapids (Iowa)
La journée
va être principalement consacrée à John Deere, le fabriquant bien connu pour
ses tracteurs verts et son logo avec un cerf
(deer, en anglais).
La société
emploie aujourd’hui 56 000 personnes à travers le monde dont 5 000 au
total à Waterloo où elle a 2 usines, une de production de moteurs, une
d’assemblage de tracteurs ainsi que l’engineering du Groupe. La société a été fondée
en 1836 par un forgeron qui a créé une charrue en acier coulé qui allait
révolutionner les travaux agricoles dans cette terre riche mais collante du
Midwest. Elle se vante d’avoir, par une succession d’inventions, permis ensuite
la révolution agricole qui a marqué tout le XXième siècle.
L’usine
d’assemblage de tracteurs se visite. Nous sommes accueillis par des
« bêtes » de la gamme actuelle dont les plus gros pèsent 30 tonnes et
développent une puissance de 600 chevaux !
L’usine est
malheureusement en chômage technique jusqu’au 10 juillet du fait, nous dit-on,
d’une baisse de la demande mondiale. Je pensais que la demande chinoise ou
indienne aurait compensé, peut-être avec des produits moins sophistiqués, la
baisse de la demande européenne et nord-américaine limitée, maintenant, au seul remplacement. Mais le fait est que
l’usine travaillait encore en 2 équipes il y a quelques années et que maintenant
1 seule équipe est insuffisamment occupée.
Bien que
l’usine soit vide, ce que nous voyons fait bien apparaître que contrairement à
l’assemblage d’une automobile qui se fait le long d’une chaine en continuel
mouvement, l’assemblage d’un tracteur se fait station par station où
travaillent plusieurs ouvriers, entre lesquelles se déplace le support sur
lequel le futur tracteur est progressivement construit.
Dans une
première station, le support reçoit le châssis, le moteur et les différentes
pièces de la transmission. Dans la suivante, l’hydraulique et les réservoirs.
Vient ensuite la pose de la cabine puis de ses aménagements intérieurs (sièges,
éléments de confort, chauffage, air conditionné, réfrigérateur, etc) puis la
pose des roues, plus hautes qu’un homme pour les plus grosses machines, et de
l’échelle pour accéder à la cabine, etc.
Le tout est
bien évidemment continuellement suivi par informatique et très robotisé et
toutes les opérations réalisées sur une station sont contrôlées avant que
l’ensemble passe à la station suivante.
Un musée John
Deere qui retrace l’histoire de la société se trouve de l’autre côté de la
ville : l’occasion de traverser le centre-ville, où, encore une fois, de
nombreuses maisons semblent inoccupées voire fermées et promises à la
destruction. Nous ne serions pas étonnés que ceci ait quelque chose à voir avec
la baisse de l’activité de John Deere.
Le musée
présente très agréablement l’évolution de la gamme de John Deere depuis une
copie du premier soc de charrue jusqu’à un des gros tracteurs d’aujourd’hui
(pas le plus gros). C’est quand même haut ! On a presque l’impression
d’être chez un concessionnaire automobile à peser le pour et le contre de
chaque modèle. Ne manquent que les prix ! Nous n’avons donc rien
acheté !
Après cette
longue et instructive visite, nous prenons la route pas très longue mais sous un temps orageux et
lourd pour Cedar Rapids, non sans passer devant une grosse usine Tyson où de
files de camions transportant des porcs destinés à devenir rapidement du jambon
ou des ribs, font la queue (….en tire-bouchon, me souffle Sylvie !)
Nous
partons dîner (au Red Lobster) alors que le tonnerre tonne et la pluie commence
à tomber mais les orages sont plutôt pour demain et vendredi.
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