Les silos de Minden
Minden : Pioneer Village
Les carrioles des pionniers
Une voiture amphibie
Petite locomotive pour passer dans les gorges
Les tracteurs
L'église
Le drugstore
Enregistrement pour "l'homestead"
L'école
Le manège
Le chateau d'eau
L'éolienne
La route, le train, le silo
Notre dessert au Ruby tuesday !
Vendredi 16 juin 2017 : Kearney (Nebraska) – Kearney (Nebraska)
Première
chose à faire en arrivant à Kearney, aller au Visitor’s Center pour faire le
tour des ressources touristiques de la région. Une seule attraction ne sera pas
possible pour nous, qui pourtant attire beaucoup de monde, le passage des grues
(les oiseaux et pas les engins de levage) qui migrent du golfe du Mexique au
nord du Canada pour nicher. Elles se
rassemblent au mois de mars autour de la Platte River pour grappiller le
maïs, se rassasier de divers petits animaux et prendre des forces pour la fin
de leur voyage.
Parmi les
lieux à visiter nous commençons par le Pioneer Village à Minden, un lieu qui
dit de lui-même, « il n’y a rien d’identique nulle part » (There is
nothing like it anywhere). Et, c’est effectivement un peu vrai. L’idée est venu
d’un riche collectionneur, Harold Wrap, inventeur d’un film plastique souple
transparent, qui a commencé par acheter son ancienne école qui fermait, puis
l’ancienne église de son village natal pour ainsi reconstituer un village en
commençant par les années 1830 jusqu’aux années 1890, avec outre l’école et
l’église, le bureau d’enregistrement des propriétés (« homestead »),
l’unique magasin du village (« general store »), la caserne des
pompiers qui comprend la prison (une cage en fer), le tout étant largement équipé
d’une multitude de pièces d’époque, peites et grandes, au point que l’on ne
sait plus très bien si on a affaire à un musée ou si on est dans un antique
mall.
Comme notre homme était aussi un grand amateur
de voitures, il a constitué une collection extraordinaire (je dirais, sans
avoir pu le vérifier, un bon millier) de tous les moyens de locomotion, en
commençant par les charriots des migrants, et les diligences, puis les premiers
véhicules du début du XXième , les premières Ford ou Chevrolet (j’apprends
que Louis Chevrolet, né en Suisse, a vécu en France –Chagny et Beaune- avant de
partir aux USA où il acquiert rapidement une réputation de coureur et de
mécanicien audacieux et crée ensuite la marque longtemps concurrente de Ford). Plus
tard, dans notre visite, nous croiserons des dizaines de « belles
américaines » des années 50 (Cadillac, semblables à ces voitures noires,
qui, enfant, m’impressionnaient, avec
chauffeurs, garées devant l’Opéra à Paris, destinées aux riches clients
américains) mais aussi des Ford, des Chevrolet, des Chrysler, des Buick, mais aussi
des noms qui ont disparu – Nash, American Motors, Pontiac, Mercury, Plymouth, Studebaker. Mais, Sylvie
ne trouvera pas sa belle Buick, de la fin des années 50, couverte de chromes
dont elle rêve depuis ses 10 ans.
Tous les
moyens de locomotion intéresse notre collectionneur et il nous présente des
collections impressionnantes de tracteurs, d’abord à vapeur puis à essence (qui
se répandent de manière rapide dans le pays durant les années 20 puis 30,
sensiblement plus tôt, me semble-t-il, qu’en France) de camions (les premiers
modèles exposés datent des années 1910), mais aussi des moissonneuses ou encore
des avions et des motos.
Toute une
partie du parc nous met en scène la vie domestique en montrant comment chaque
pièce (la cuisine, la salle à manger, la chambre) a évolué entre 1880 et 1960 :
disparaissent ainsi l’âtre et ses bûches ou le lit avec son sommier de cordes
et apparaissent les équipements électriques, d’abord simples, comme les
grille-pains, puis les machines à laver et la télévision pour finir par les
premiers ordinateurs domestiques. Une évolution spectaculaire même si nous
regrettons chaque matin que les américains n’aient pas encore découvert les
plaques à induction.
A s’y perdre : nous y passons la journée
et pourrions revenir demain…La collection est vraiment époustouflante, mais
elle n’a guère évoluée depuis les années 70. Il lui manque d’être plus
didactique et de ne pas se forcer à tout vouloir montrer. Et, plus grave,
peut-être, elle semble manquer de moyens financiers. Mais quel dommage ce
serait de la voir dilapidée.
Après être
passés devant silos et usines d’éthanol (au nombre de 24 pour le seul état du
Nebraska), il nous reste à nous rassasier. Je vous laisse admirer le dessert
que nous avons choisi !
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