Wahoo : la First National Bank et la County Court
Lincoln : the International Quilt Study Center & Museum
Lincoln : la Salt Creek
La cathédrale d'Albi version américaine !
Dimanche 11
juin 2017 : Fremont (Nebraska) – Lincoln (Nebraska)
En route
(si j’ose dire en ce jour d’élection législative) pour Lincoln, la capitale du
Nebraska, à environ 100 kms au sud de Fremont ! Encore une petite
étape : heureusement, car je n’ouvre un œil qu’à 8 heures du matin !
Le décalage horaire est loin et on prend de mauvaises habitudes en
vacances !
A peine
sortis de Fremont, nous traversons la Platte River, une belle et large rivière
qui coule d’ouest en est et a été le grand axe suivi par toutes les grandes pistes qui se
dirigeaient vers l’ouest. Nous la remonterons
plus tard dans notre voyage.
Peu après,
nous traversons la petite ville de Wahoo. Après SPAM, nous pourrions nous croire
en plein Internet mais nous sommes dans le Nebraska et pas dans la Silicon Valley :
ces noms sont bien antérieurs (la ville de Wahoo a été créée en 1870 et AAA
nous dit que son nom signifie « le buisson qui brûle » en indien).
C’est dimanche matin, la ville est bien vide si ce n’est un
« antique » qui semble être le seul lieu avec un peu d’activité (et
pas uniquement à cause de nous).
La route se
déroule, toujours aussi paisible, avec de grandes étendues cultivées (maïs et
soja, bien sûr) mais nous ne sommes plus dans l’Illinois et les arbres sont
bien présents, un peu partout dans le paysage.
Nous
atteignons ainsi Lincoln et nous voilà revenus dans le monde moderne :
l’agglomération compte 300 000 habitants. Nous voilà également de nouveau dans
le monde des Interstates (la I 80) : nous déjeunons en effet dans un
Cracker Barrel.
Première
visite : le International Quilt Study Center & Museum qui dépend de
l’Université du Nebraska car, oui, le patchwork est aussi un sujet d’étude… !
Et c’est vrai que l’on est loin des sempiternels dessins géométriques et
l’innovation est reine. Une exposition de « painted fabrics » nous présente
des patchworks travaillés à grands coups de pinceaux de peinture acrylique mais
aussi une répétition de mêmes motifs (un homme de dos en imperméable). A côté,
nous traversons un atelier d’initiation de la technique développée par
l’artiste, une certaine Linda Colsh.
Une autre
exposition présente des patchworks où la superposition des tissus évoque la
superposition des expériences ou expriment des opinions politiques. Plus, loin
des patchworks représentent le Nebraska comme par des cartes d’état-major….
On est bien
loin de motifs traditionnels…. !
Une
troisième exposition est consacrée aux patchworks de l’Asie Centrale, une bonne
occasion de réaliser que le patchwork ne se limite pas aux USA mais englobe
tout ensemble de pièces de tissus différentes cousues ensemble avec une signification
symbolique ou artistique. Les couleurs des œuvres des yourtes mongoles ou des tentures
du Kazakhstan sont différentes de ce que l’on voit ici mais les motifs sont
bien souvent les mêmes. En sortant, confirmant le caractère international du
patchwork, je tombe sur un livre écrit par des universitaires américains et
chinois sur les patchworks de la région de Nanning, en Chine.
Nous
prenons ensuite possession de ce qui sera notre appartement pour 4 nuits dans
un Staybridge, et prenons également connaissance du résultat des élections et
de la très probable victoire de notre candidate, la semaine prochaine.
Comme la
température extérieure est de 100°F, nous profitons de la piscine et du jacuzzi
(bien qu’il soit recommandé aux diabétiques de consulter avant de l’utiliser) puis
allons dîner à proximité, dans un … Ruby Tuesday. Au loin, Sylvie aperçoit la
cathédrale d’Albi mais il est vrai que nous avons pris l’apéritif…. !
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