Des Moines Art Center
L'aile Saarinen
L'aile Pei
L'aile Meier
L'exposition "ruptures
Gerhard richter
Basquiat
Warhol
Agnes Weinrich
Grant Wood
Edward Hopper
Francis Beacon
PappaJohn Sculpture Park
Winterset : la ville natale de John Wayne
"Sur les routes de Madison"
Mardi 6 juin
2017 : Des
Moines (Iowa) – Des Moines (Iowa)
Le Des
Moines Art Center est bien ouvert. Rien qu’en lui-même, le bâtiment est une
magnifique œuvre d’art, construit en trois étapes, par trois grands de
l’architecture mondiale, Saarinen en 1948, Pei en 1968 et Meier en 1985. Les
époques sont différentes, les styles aussi mais ils s’harmonisent parfaitement
et, au total, cela donne une distribution des espaces et de la lumière intérieure
tout à fait agréable.
Mais,
au-delà de l’architecture, le musée est un trésor d’œuvres d’art
contemporaines. Aucune œuvre n’est antérieure à 1900 et nombreuses
sont les œuvres d’artistes encore en vie. Et toutes les idées foisonnent :
le jeu des couleurs avec un tableau fait de fines bandes de couleurs vives qui
finissent par donner mal aux yeux à force de les regarder; les illusions
d’optiques qui, en prenant du recul, font apparaître un cheval et son cavalier
à partir d’objets disparates ou un visage d’homme et un visage de femme dans un
tourbillon de volutes ; ou encore un ensemble de billes en marbre noir qui
donnent l’impression de sautiller lorsque l’on se déplace ; ou encore des
vidéos informatiques aux paysages imaginaires ou géométriques. Ou encore, un
autoportrait fait des logos des produits habituellement utilisés par le
peintre, une autre façon de représenter une personne et qui vient compléter ce
que nous avions vu au MoMA en octobre dernier.
La visite
ne serait pas complète s’il n’y avait pas un Warhol par ici, un Hopper par là
ou un Lichtenstein, un Jasper Jones, un Rothko ou un Basquiat. Parmi les
découvertes : un paysage de Gerhard Richter, un peintre allemand ou un
visage de femme au crayon de Agnes
Weinrich, une artiste américaine.
A côté de
cela, une exposition temporaire intitulée « ruptures » explore les
fractures de la vie en utilisant des matériaux différents, depuis le verre et
la soie, en passant par une vidéo de 2 balles de fusil-mitrailleur se
fracassant l’une contre l’autre dans un
cube de fibre de verre, sans oublier un monumental ensemble en verre dont
certaines pièces sont brisées et à terre. Une exposition qui correspond à une
époque d’inquiétudes et de doute peut-être, mais quelle bonne idée de lancer un
mot (par exemple : solitude, liens, nous, pouvoir ou bien d’autres) à des
artistes (peintres, sculpteurs, vidéographes, pourquoi pas musiciens ou autres)
et qui le traduisent chacun à leur manière.
Et, pour ne
rien manquer à notre plaisir, nous déjeunons en plein air sous un beau ciel
bleu, dans un patio intérieur entouré de Saarinen, Pei et Meier.
Toujours
dans le domaine culturel, nous allons ensuite au John and Mary Pappajohn Sculpture
Park, un parc public où sont présentés une vingtaine de sculptures d’artistes
contemporains, parmi lesquels une araignée de Louise Bourgeois. Quelle ville
que Des Moines où l’on trouve en se promenant des œuvres d’art données par un
couple mécène, par ailleurs à l’origine d’une chaîne nationale de pizza !
Nous
terminons la journée en allant à Winterset, célèbre pour abriter la maison où
est né John Wayne, cette idole américaine. Mais plus que « The
Duke », ce qui nous attire à Winterset, situé dans Madison County, ce sont
les fameux ponts couverts de « Sur la route de Madison ». Sylvie se prend
tellement pour Clint Eastwood qu’elle en photographie plusieurs, dont l’un avec
la personne de son cœur (du moins, je l’espère) !!!!
De retour à
Des Moines, nous terminons la soirée en dînant de pâtes dans un
« spaghetti works » en terrasse.
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