mardi 12 avril 2022

Mardi 12 avril 2022 : Atlanta History Center






Cyclorama : la bataille d’Atlanta (juillet 1864)





Les jeux olympiques d’Atlanta



Accident d’avion d’Air France : Michel Philippart s’est occupé de l’enquête












Peintures réalisées par George Bush





Repas












Le parc du Atlanta History Center





Dans une brocante








Atlanta





Mardi 12 avril 2022

 

Après Martin Luther King, hier, voici aujourd’hui un autre évènement qui sera évoqué aujourd’hui : la bataille d’Atlanta durant la Guerre dSécession. Pour cela, nous nous rendons au Atlanta History Center.

La date associée à cette bataille est le 22 juillet 1864 même si la ville assiégée ne s’est rendue qu’en septembre 1864 aux armées de l’Union (les nordistes).

Cette journée du 22 juillet a fait l’objet d’u« cinérama », crée en 1880. Il rend compte de la bataille pour des spectateurs situés au milieu de la salle autour de laquelle une peinture haute d’une quinzaine de mètres et d’une circonférence d’une centaine de mètres représentant le choc entre l’armée de Sherman et celle de Hood. Cette toile, d’un poids de 5 tonnes, a été restaurée et remaniée à plusieurs occasions y compris dans le sort des armes puisque la première version, destinée à être projeté aux américains des états du nord, attribuait la victoire à l’UnionCette victoire devient sudiste en 1892, pour redevenir nordiste dans les années 30 et le rester jusqu’à aujourd’hui.

Le fait est, malgré tout, que la capitulation de la ville d’Atlanta, déjà hub ferroviaire important allait précipiter la défaite de la Confédération : c’est ainsi que la guerre de Sécession a cessé, ça, c’est sûr !

En 1864, un vrai tournant dans la vie américaine avait donc lieu qui allait jeter le pays dans un développement foncièrement industriel et la mise en place d’un modèle capitaliste qui allait permettre aux américains de découvrir et d’équiper leur pays.

Quant au cinérama,  il demeure un outil étonnant mais rarissimeun seul autre modèle ayant été réalisé, celui de la bataille de Gettysburg.

Il y a bien d’autres choses à voir dans ce beau musée situé en pleine nature, centré principalement sur la guerre civile, plus que sur Atlanta.

Plus tard dans l’après-midi, nous nous arrêtons dans l’un de ces « antiques » que nous traduisons improprement par antiquaires ». Il s’agit d’amateurs ou de négociants de pièces plus ou moins « vintage » qui se regroupent pour vendre. C’est ainsi que nous avons acheté beaucoup de nos « souvenirs » américains et nous voulons montrer à nos petits-enfants d’où viennent tous ces objets qui embarrasseront notre héritage.

Un livre attirera mon attention, sur Atlanta et l’accident d’un Boeing 707 de Air France à destination d’Atlanta qui s’est écrasé au décollage à Orly le 3 juin 1962 tuant tous ses passagers, dont une délégation de 130 décideurs politiques et administratifs d’Atlanta venus en Europe étudier différents programmes de développements pour leur ville.

Cet accident a, semble-t-il, profondément meurtri les habitants de la ville avec la perte brutale d’une grande part de l’intelligentia locale.

Pourquoi m’intéresser à ce fait divers : tout simplement parce que Papa avait été l’un des experts désignés par la Compagnie pour la représenter au procès qui a eu lieu et j’aurai aimé en savoir plus sur les raisons de cet accident, sa défense et la responsabilité de la Compagnie. Maman l’avait accompagné une fois à Atlanta, je suppose pour marquer la fin du procès. Ils avaient été très impressionnés par la société » huppée » de la ville notamment l’avocat en charge de la défense des intérêts d’Air France. Ils sont revenus avec une petite anecdote que les français ont notée alors que les hôtes américains n’y ont rien vu.

Au moment de servir le vin, le sommelier, qui avait travaillé en France, demandait clairement aux français  un : ….. » et comme pinard (en français dans le texte) que voulez vous ? » totalement déplacé et qui avait bien fait sourire mes parents.

Pour 5 USD, j’aurais bien acheté ce livre, ce que je n’ai pas pu faire car les vendeurs ne prenaient pas de liquide (cela arrive assez souvent maintenant à cause de l’importance des faux billets) et que leur lecteur de cartes bancaires ne fonctionnait pas 

Le lendemain, je trouvais une nouvelle édition de ce livre sans finalement l’acheter car, en le parcourant plus longuement je me rendais compte qu’il parlait beaucoup plus de la ville et de son élite que de Air- France. Je ne serait pas étonné que ce livre connaisse un certain(relatif) succès cette année pour les 60 ans de l‘accident.

 



 

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