samedi 29 août 2020

 29 août 2020 : Hasparren et La Bastide

 

Après 2 journées de villes, nous partons aujourd’hui à la découverte de la campagne environnante très différente, bien que très proche par la distance, de cette agglomération où l’automobile est omni présente.

Mais notre départ en excursion est un peu retardé. J’ai toujours des problèmes avec mon ordinateur où tout mon bureau a disparu probablement parce qu’il était….. trop bien rangé !

J’ai demandé l’aide de Clément  qui y travaille depuis jeudi et que je vais mobiliser encore une grosse partie de la matinée. Malgré sa patience et sa compétence qui sont grandes, le mystère reste entier et nous abandonnons donc, pour aujourd’hui, non sans qu’il me donne des conseils bien utiles pour perdre moins de temps quand je suis à la recherche de documents sans pouvoir passer par le bureau.

Notre  première halte est pour Hasparren, à une quinzaine de kilomètres de Bayonne à l’intérieur des terres. C’est jour de marché dans ce petit village qui est un peu connu pour deux raisons : la grande église paroissiale avec ses  galeries supérieures, qui font le tour de la nef, rajoutées  au milieu du XIX ième siècle pour recevoir ses 1 800 fidèles et Francis Jammes, poète du tournant du début du XX ième siècle auteur du vers que Sylvie connaît depuis toute petite : « j’aime l’âne si doux marchand le long des houx » 

Nous sommes en pleine campagne, une campagne vallonnée et verte, avec des buttes qui annoncent les premiers piedmonts des Pyrénées que la pluie ne permet pas d’apercevoir.

Autre étape, La Bastide-Clairence (au nom bien français dans une région où les noms des villages ont une couleur locale incontestable et souvent énigmatique). On y trouve une autre église avec ses galeries supérieures mais également un cimetière-préau constitué de deux allées couvertes par l’avancée du toit de l’église, pavées de pierres funéraires. Comme il se doit dans une bastide, les rues sont perpendiculaires les unes aux autres, la place centrale, celle du marché, est bordées de couverts (comme à Castelnau de Montmirail), mais les maisons sont blanches, passées à la chaux, avec, par leur taille cossue, un petit air alsacien que dément la couleur rouge sang des colombages. Divers ateliers d’artisan sont ouverts, dont un atelier de passementerie qui fait penser à du tissage en encore plus minutieux. Et, animation dans le village, le passage de voitures qui participent à grands renforts  de pétarades, au rallye du Pays Basque. Et pour le déjeuner, un peu tardif, nous prenons sur la place centrale des…. Chipirons, préparés cette fois-ci à l’armoricaine.

 

Nous reprenons la route vers Bayonne faisant le détour par l’abbaye de Bellocq, haut lieu de retraites spirituelles organisées par Coteaux Païs puis en prenant la route impériale des cimes pour arriver à l’heure pour téléphoner à Rose et lui souhaiter un bon anniversaire.

 

Dernière soirée à Bayonne, dernière occasion pour savourer notre dîner d’huitres, d’assiette de gambas, de dorade et de chipirons.

 

 

 

 

Hasparren : l’église











La Bastide-Clairence : son église et son cimetière-préau




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