jeudi 27 août 2020

 Jeudi 27 août 2020 Bayonne

Après une bonne nuit dans l’Hôtel des Basses Pyrénées (nous en sommes restés à l’ancienne appellation du département), et ragaillardis par un bon petit déjeuner (avec du jambon de la ville !) en plein air et en plein centre de la ville, nous voilà d’attaque pour notre première journée consacrée à Bayonne. Profitons-en car il fait beau et pas trop chaud, mais la météo nous dit que cela ne va pas durer.

Notre hôtel est à 2 pas de la Nive, la rivière qui traverse le centre de la ville avant de se jeter dans l’Adour et le long de laquelle la ville ancienne s’est développée. L’occasion de découvrir ces rives  bordées de hauts immeubles construits par tranches de 5 mètres, avec des façades traditionnelles à colombages, souvent couleur sang de bœuf. Tout ceci donne une certaine uniformité dans le décor que viennent égayer les colombages aux motifs plus ou moins colorés et compliqués. Un vrai décor d’opérette joyeuse d’autant que ces immeubles abritent maintenant des restaurants et autres boutiques élégantes que fréquentent une clientèle qui semble insouciante (à ceci près que tout le monde porte consciencieusement son masque). Nous déambulons comme cela le long des rues, ce qui nous mène au Trinquet saint André un terrain « in door » où l’on joue encore à la pelote à mains nues, à me rappeler de vieux souvenirs du lycée Lakanal.

Un déjeuner pris à nouveau en plein air fait de chipirons (des petits calamars avec de la polenta), nous reprenons notre visite qui nous mène cette fois – ci au confluent de la Nive et de l’Adour (où se trouvent la mairie et le théâtre municipal) puis à la cathédrale qui date du XVième siècle, largement remaniée à la fin du XIXième. Notons cependant de jolis vitraux de la Renaissance (représentant la rencontre du Christ avec la Cananéenne) et des dizaines de peintures murales de saints réalisées au XIXième qui ont été restaurées avec des couleurs très vives qui leur redonnent toute leur beauté, inattendue pour des peintures religieuses de cette époque, volontiers saint sulpiciennes.

Un détour par le cloître, remarquable par sa surface, nous permet de voir une exposition sur les costumes traditionnels basques, variés et colorés car le béret n’en est pas le seul élément. Apparaît aussi l’idée que se vêtir, y compris maintenant, est une façon de se « décorer » ou de « se donner en représentation » pour dire qui l’on est, ou veut être. 

Après être passés le long du fort, toujours terrain militaire, nous rentrons ensuite à l’hôtel où je me bats avec des problèmes d’ordinateur (mon bureau n’apparaît plus sur mon écran) et c’est l’heure de diner dans un des nombreux restaurants du bord de la Nive d’huitres et d’un mélange de grosses gambas, de dorade et, à nouveau de chipirons.

Une très belle journée dans une belle ville, touristique certes mais joyeuse !

 

  août 2020 : Bayonne





La Nive 


L’Adour


Le Trinquet ST André



Le cloître et la cathédrale



Et le plus beau !

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