vendredi 28 août 2020

28 août 2020 : 

 

La météilo avait vu juste,  pleut abondamment lorsque j’ouvre un œil vers 7h30 et la pluie nous aura bien accompagnés tout au long de notre journée consacrée à Biarritz. Bayonne, Biarritz et Anglet forment (avec Boucau et Bidar, plus petits) une seule grande agglomération d’environ 130 000 habitants avec pour chaque ville sa caractéristique, Bayonne, ville de commerce, Biarritz, la station balnéaire huppée et Anglet plus familiale avec sa longue plage.

On nous avait prévenus, la circulation à Biarritz (parking compris) est compliquée. Nous arrivons cependant au parking Casino, qui dessert non pas l’hypermarché mais la Grande Plage, la plage la plus vaste et la plus mondaine de la ville où trône la Casino municipal de style art déco très épuré, que je trouve splendide. 

Au loin, des surfeurs attendent patiemment la vague de leur choix pour s’élancer et ne rester  que quelque secondes sur leur planche. Bien sûr, nous sommes loin des surfeurs que nous avions vus l’an dernier à Maui mais, qui sait, il y a peut-être de la graine de champion parmi eux. Et puis les vagues, aujourd’hui, ne sont peut-être pas très puissantes. 

Toujours en matière d’architecture, un peu plus loin, le Musée de la mer, construit en 1935 abrite maintenant l’Aquarium, et est également de style Art déco comme l’est d’ailleurs l’Etablissement des Bains, témoignage avec le Casino, de la vogue et de la prospérité qu’a connuees la ville à cette époque.

Mais, bien sûr, c’est Napoléon III et son épouse, l’impératrice Eugénie, d’origine espagnole, qui convertiront le petit port tourné vers la pêche à la baleine et en feront, dans les années 1850, la « reine des plages et la plage des rois ». Est-ce à cause de l’Impératrice que siège en pleine ville une grosse église Sainte Eugénie, que nous laissons de côté ? Probablement. Par contre, nous allons jusqu’au  Rocher de la Vierge, aménagé par Napoléon III, où les vagues se battent entre elles et d’où, par beau temps (sic) on doit avoir une belle vue sur la ville.

La pluie est en effet toujours là, intermittente, lorsque nous déjeunons, d’une assiette basque composée, entre autres, de pâté, de fromage de brebis et de piment d’Espelette pour, ensuite, continuer par, devinez, des chipirons … 

La pluie est devenue crachin et n’empêche pas les rues commerçantes d’être pleines de monde : Biarritz, Deauville et Le Touquet sont bien dans la même division.





Les grands hôtels







Les surfeurs : des petites vagues, des surfeurs moyens ni un temps hawaïen, ni irlandais d’ailleurs !




Le rocher de la Vierge





Le musée de la mer


Et toujours les plus beaux !



le casino





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