lundi 7 novembre 2016

Pennsylvanie 2016 : Lundi 7 novembre 2016

Promenade chez les Amish :  Bird in Hand, intercourse, Strasburg



 Quelques yards de tissus parmi des milliers !



 Intercourse : Kitchen Kettle Village













 Des fermes amish




 Des ponts couverts





 Des carioles



 Le retour de l'école





 Le travail

Et le distributeur de dollars !

Lundi 7 novembre : Lancaster (Pennsylvanie)
Dernière journée avant de reprendre la route demain pour New-York (et, espérons-le, la victoire de H. Clinton qui reprend un peu du poil de la bête après ce curieux intermède offert par le patron du FBI) puis le retour en France, dans la nuit de mercredi à jeudi.
La journée est consacrée au pays amish, cette région tout proche de Lancaster peuplée de descendants des allemands et suisses venus au XVIIIième siècle se réfugier aux USA pour fuir les persécutions religieuses. Peut-être, vous souvenez-vous de « Witness » un film des années 80 qui se passe dans la communauté amish de Lancaster et a contribué à leur notoriété.
Ils seraient aujourd’hui environ 300 000 aux USA, particulièrement présents dans l’Ohio (nous les avons vus à Mentor et Berlin), en Pennsylvanie et dans l’Indiana. Ils ont, pour les plus traditionnalistes, conservé les façons de vivre de leurs ancêtres venus d’Europe, à commencer par leurs habitudes vestimentaires et n’utilisent ni électricité ni voiture, d’où les charrettes et charrues que l’on rencontre tirées par les chevaux.
C’est aussi le pays du patchwork (un art vraiment américain), un patchwork d’un style, chez les amish, simple et géométrique. Les magasins de patchworks et de tissus abondent et Sylvie n’a aucun mal à acheter quelque dizaines de yards de tissus qui viendront remplir les tiroirs du grenier pour finir un jour joliment trouver vie dans une de ses œuvres.
Après le déjeuner pris dans une auberge traditionnelle où, malheureusement, nous ne trouvons pas la choucroute que nous aurions voulue (Sylvie se souvient que nous en avions mangée, l’une des deux fois où nous sommes venus dans la région), nous prenons les petites routes de campagne.
Nous nous promenons ainsi dans un paysage doucement vallonné et très soigné, presque européen, si ce n’était la présence de ponts couverts. Les fermes sont belles et grandes mais les propriétés semblent relativement petites, en tout cas par rapport à celles du Midwest. Il faut dire que travailler les champs avec la seule force des chevaux et les méthodes ancestrales ne permet pas d’exploiter de grosses propriétés.
Tout cela est empreint d’un air bon enfant et pacifique mais, à part la jolie ville de Strasburg, les principales bourgades (au nom curieux comme « Intercourse » ou  « Bird in Hand » ou « Paradise ») donne l’impression que le commerce sacrifie à un tourisme un peu convenu qui n’est pas toujours du meilleur effet. Les groupes d’enfants qui jouent ou les carrioles noires tirées par des chevaux fringants ou les hommes qui bavardent devant un distributeur de billets ont un  air d’authenticité que n’ont pas les objets vendus aux touristes : malgré sa coiffe, Sylvie n’a pas vraiment l’air d’une femme amish !
Mais, il y a également quelques brocantes et la récolte est bonne : nous  achetons un petit tableau de paysage amish réalisé par une amish car elle a indiqué que « son tableau ne devait pas être vendu un dimanche ». Et puis, surprise, nous trouvons dans une même boutique 2 des 3 plaques qui nous manquaient, le Delaware et le Rhode Island.
Faute de choucroute, nous retournons au Ruby Tuesday de l’autre jour déguster un dernier sirloin ou un dernier NY strip.



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