vendredi 2 novembre 2012

1er novembre 2012 : Stockbridge (Massachussetts)



L'aller et le retour de la pêche






Les quatre libertés





Le musée Norman Rockwell de Stockbridge


Jeudi 1er novembre 2012
Avec le petit village à côté de Lenox, Stockbridge forme une endroit recherché par les riches vacanciers de la fin du XIXième siècle qui y ont établi leur « cottage », un euphémisme pour parler de leurs somptueuses villas. Mais Stockbridge a également été rendu célèbre par Norman Rockwell qui y a vécu de 1953 à sa mort en 1978.
La première chose que nous faisons est donc de nous rendre au Musée qui lui est consacré. Une partie du musée est en travaux et certaines salles sont fermées. Mais on peut toujours voir la collection de couvertures du Saturday Evening Post dont il a illustré 323 couvertures en 47 ans de collaboration (de 1916 à 1963). On y voit également des tableaux de taille importance (traduits ensuite en illustration pour magasines par quel procédé, je m’interroge) dont, notamment, la série intitulée les 4 libertés (the four freedoms), consacrée à la liberté d’expression, la liberté religieuse, la liberté de vivre à l’abri du besoin, la liberté de vivre à l’abri de la peur, proclamées par Roosevelt dans son discours sur l’Etat de l’Union de 1941, alors que les USA n’étaient pas encore en guerre.
Dans toutes ces illustrations, on retrouve à la fois une expression des personnages qui serait presque de la caricature si elle n’était imprégnée de beaucoup de bienveillance et de chaleur humaine. Rockwell donne aussi l’image d’un pays encore assis sur des certitudes et qui n’a pas peur de son futur, même si, à la fin de sa vie, on voit apparaître des thèmes plus sociaux comme la discrimination raciale. Chaque illustration raconte une histoire, saisit un moment des gens normaux de la « middle America » des années 30 aux années 60. Il est intéressant également de noter, comme nous le fait remarquer une conférencière, à quel point Norman Rockwell était maniaque des détails (tout a une importance dans un tableau), ce qui n’est pas sans accentuer l’effet de réalité à ses illustrations.
Nous terminons notre visite par un arrêt à la gift-shop où le Père Noël fait quelques achats pour Sylvie…. !
Nous déjeunons à Lee et comme on ne peut pas manger asiatique tous le jours, aujourd’hui c’est « moules frites » pour moi (il n’y avait pas de gaufres ni de bière !) et « chicken salad » pour Sylvie (cela vaut-il la peine de faire tant de kilomètres pour cela ?)
Et comme à proximité de Lee, au croisement avec l’Interstate, il y a une magasin d’usine, nous nous y arrêtons pour acheter des valises qui nous permettrons de tout ramener. Et nous bénéficions d’une réduction de 66% sur le prix du magasin d’usine !!!
Après le dîner au Red Lion, nous nous promenons dans les couloirs de l’hôtel qui sont, à eux seuls, un vrai musée entre des lithos de Norman Rockwell, des patchworks (des beaux crazy) et des tableaux de toutes les époques, y compris de ces dernières années.






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