L'installation des "chuck wagons"
Des cow boys ! Cherchez l'intrus !
Le rodeo
Le "team sorting"
Le "bronco riding"
le "team doctoring"
Vendredi 25 octobre 2013
C’est mon
anniversaire aujourd’hui et, pour être à la hauteur de l’occasion, Sylvie
m’emmène au Macy’s tout près de l’hôtel (puisque nous y allons à pied) pour s’acheter 3 robes pour
Noël (je pense une pour l’apéritif, une pour le repas, et une pour l’après
midi…).
Pour être à la
hauteur de l’occasion moi-aussi, je mets mon chapeau de cow-boy, que Sylvie m’a
offert pour mon anniversaire, et nous retournons à la « Stockyards
Station » où nous étions allés lundi. En effet, à l’invitation de Red Stealgal, tous les cow-boys de la région s’y
réunissent ce week-end et comme je suis l’un d’eux, je ne peux manquer de me
rendre à l’invitation.
Lorsque nous
arrivons, tous les amis sont là : ils sont arrivés avec leur carrioles
qu’ils ont rangées devant la bourse, ont déballé leurs affaires, préparent les
toiles et les tentes qui serviront d’abris, ont rangé leur bois et commencent à
creuser de quoi faire un barbecue. En effet, une compétition de cuisine est
organisée entre les 20 équipages qui sont jugés sur l’allure de leurs carrioles
(qui doivent être aussi authentiquement que possible des années 1880) ainsi que
sur la qualité du repas préparé à partir de fournitures identiques pour tous
(haricots, viande, farine et fruits).
A noter que les
carrioles sont très bien organisées : l’espace y est limité et, comme
toujours dans ce cas-là, le bon ordre est nécessaire (je sais de quoi je
parle !). Chaque objet a donc son emplacement propre, que ce soit à
l’extérieur (les outils par exemple, scie, fers à cheval, arme, pieux) ou à
l’intérieur (ustensiles de cuisine, tissu, cocottes en fonte).
Mon chapeau passe
inaperçu ; par contre, j’ai fait quelques erreurs d’habillement, notamment
celle d’avoir mis une chemise à manches courtes (les cow-boys ont des manches
longues) et il me manque la moustache ou la barbe ou les deux (les cow-boys ont
un système pileux à rendre notre ami Groc jaloux), et Sylvie, manifestement
attirée, ne manque pas de me signaler les plus belles moustaches et barbes,
voire de les photographier !
Nous déambulons
dans cette foule bon enfant où tout le monde se prend au jeu de revenir 130 ans
en arrière, y compris de très nombreux visiteurs comme nous. Nous déjeunons dans
le restaurant de l’hôtel de la fin du XIXème de l’endroit, entourés
de cow-boys, chapeau sur la tête, discutant leurs affaires et je suis surpris
de quitter le restaurant sans avoir été
pris dans une bagarre ponctuée de coups de revolver ou dans le casse du siècle
avec la diligence qui s’enfuie dans un nuage de poussière….
Nous passons
l’après-midi dans cette atmosphère qui fait un peu penser à la braderie (sans
les merguez). Il y a en effet de nombreux stands de ventes, un peu comme nous
avions vus à Cheyenne (sans les couteaux Ginsu 2000 dont Sébastien et Benoît se
souviennent sans doute) et de la musique de far west.
En fin d’après-midi, nous allons assister au rodéo. Il se déroule dans une enceinte (le Coliseum) fermée, couverte et air conditionnée au point que, toujours en manches courtes, je n’avais plus très chaud à la fin de la soirée. Etant entrés parmi les premiers, nous nous installons juste derrière la loge des officiels (nous serons ainsi assis juste derrière Red Stealgal, l’organisateur de tout le week-end, venu bavarder un bon moment avec ses invités). Quinze ranches sont en compétition et il y a en tout 5 épreuves. La compétition de déroule sur 2 jours, aujourd’hui et demain samedi.
L’épreuve la plus
spectaculaire et la plus connue est le « Bronco Riding » (la monte de
l’étalon), l’idée étant pour le « cavalier » de tenir au moins 8
secondes sur l’étalon sans tomber.
Une autre épreuve,
le « team-sorting » demande à l’équipe du ranch constituée de 5
cavaliers à faire sortir du troupeau de 10
bêtes numérotées, 5 bêtes dans l’ordre fixé par le tirage d’un numéro en
moins de 2 minutes.
Une autre
épreuve, le « calf branding » (marquage du veau) consiste, un peu
comme la précédente, à faire sortir du troupeau l’animal désigné au sort, puis à
l’attraper au lasso au cou et aux pattes arrières et à le marquer du sceau du
ranch (ici il ne s’agir que d’une marque de farine) après l’avoir mis à terre à
la force des hommes. Une variante à cette épreuve consiste, en plus, à attacher
les 4 pattes ensemble avant de le marquer. Une autre variante à faire avec de
jeunes vaches consiste en outre à traire un peu de lait. Tout cela en moins de
2 minutes et en faisant en sorte que les autres animaux que celui tiré au sort
restent à l’écart d’une ligne qu’ils ne doivent pas franchir.
Je ne sais pas quelle équipe sera déclarée
vainqueur à la fin du week-end mais toutes ces épreuves sont spectaculaires et
on comprend bien qu’elles correspondent aux fonctions de cow-boys dans un ranch
comme dresser un cheval, trier ou marquer le bétail. Bref, un beau et utile
complément à ces centaines de miles passés à longer des ranches.
Tout ceci se
termine vers 22 h 00. Le temps de dîner et de rentrer, nous nous couchons passé
minuit
.
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