La navette
Le module
Le cockpit de la navette
1969 : la salle de contrôle
Drapeau ayant fait l'aller et retour vers la lune
Sur la lune .... On s'y croirait !
Space Vehicule Mockup Center
Mercredi 30 octobre 2013
La pluie fait son
apparition et nous décidons de visiter le Johnson Space Center plutôt que
d’aller à Galverston, ce que nous avions initialement prévu de faire.
Et c’est
effectivement sous une pluie battante que nous nous y rendons en empruntant des
autoroutes où camions et voitures roulent à plus de 60 miles à l’heure, les uns
derrières les autres. Pas étonnant qu’il y ait près de 3 000 morts par an
sur les routes du Texas, soit presqu’autant qu’en France, avec seulement 26
millions d’habitants.
Le Johnson Space
Center est bien sûr entré dans l’histoire le 20 juillet 1969 avec la phrase de
Neil Amstrong au centre de contrôle de la NASA à Houston : « Houston,
Tranquility
Base here. The Eagle has landed ».
Le centre est
toujours en activité et 14 000 personnes y travaillent aujourd’hui. Notre
visite commence par un circuit de 90 minutes dans les 600 hectares occupés par le
centre. Plusieurs dizaines de bâtiments sont disséminés, la plupart sans
fenêtres, probablement parce qu’il s’agit d’ateliers.
Notre premier
arrêt nous amène à la salle de contrôle des missions Apollo. Elle n’est bien
sûr plus utilisée et se présente comme elle était en 1969. C’est l’occasion de
rappeler que l’ordinateur utilisé pour se poser sur la lune était moins
puissant que n’importe quel téléphone portable d’aujourd’hui et n’avait que 5
Mégabytes de stockage (je crois même me souvenir qu’Amstrong s’est servi de sa
règle à calcul lors de la descente sur la lune). On nous rappelle également que
la moyenne d’âge des contrôleurs n’était que de 26 ans et que le plus âgé
n’avait que 31 ans…..!
Un deuxième arrêt
nous amène au Space Vehicule Mockup Center, un immense atelier où ont été et
sont testés les véhicules spatiaux (navettes, modules de la Station
internationale, véhicules du projet Orion, robots, etc..). C’est impressionnant
par la taille, la masse d’équipement présent mais on ne voit guère plus que
quelques personnes travailler !
Ces deux arrêts
sont un résumé de ce que semble vivre ce centre : à la fois, la gloire de
l’aventure lunaire et de la navette mais aussi le désir de continuer l’aventure
alors que les moyens financiers manquent peut-être et que la NASA doit trouver un
nouveau souffle. Peut-être, l’humanité a-t-elle maintenant d’autres défis
technologiques à relever : la santé, l’informatique, l’environnement ?
Après cette
visite extérieure, plusieurs films nous sont proposés toujours avec cette même
dualité : le passé avec une commémoration des programmes Mercury, Gemini,
Apollo, la navette, leurs heures fastes et leurs tragédies (Challenger et Columbia)
et le futur avec l’ISS (International Space Station), la collaboration
internationale (celle avec les russes est mise en avant) et peut-être Mars.…Occasion
pour nous, dans la partie commémoration, de se remémorer des instants fixés
dans notre mémoire (la lune, que nous avons suivi en direct puisque nous
étions, à cette époque aux USA, mais aussi l’explosion de Challenger) et de voir
et toucher des pierres lunaires mais aussi, dans la partie consacrée au futur,
de se dire que nous ne nous sentons pas l’âme d’un astronaute à vivre pendant
des mois en microgravité. Et, d’ailleurs, plutôt que de partir dans les
étoiles, nous reprenons la voiture et rentrons, sans pluie, chez nous.
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