Art Museum of South East Texas à Beaumont : des impressionnistes texans
Felix "Fox" Harris : du Pop Art
Breast Cancer Awareness : "si mon soutien-gorge parlait, voilà ce qu'il dirait".
Downtown Beaumont
Mardi 29 octobre 2013
Avant de prendre
la route pour notre dernière étape, Houston, nous allons visiter le Art Museum
of South East Texas que Sylvie avait repéré sur le guide AAA. Il se trouve en
plein centre-ville, un centre-ville avec quelques gratte-ciel et leur «
fire-escape », mais aussi un centre-ville très vaste où l’on parque sans
problème et gratuitement. Nous sommes dans le « Museum District » à
côté d’autres musées dont celui sur l’énergie, comprendre le pétrole (encore un).
L’essentiel du
musée d’art est consacré aux artistes impressionnistes texans. Ces tableaux
ont, pour l’essentiel, été réalisés dans les années 20 où la peinture
européenne explorait d’autres routes, mais ils ont un caractère qui leur est
propre.
Comme leur nom
l’indique, ces artistes ont été influencés par les Impressionnistes français
que beaucoup de ces peintres ont côtoyés dans leur jeunesse et dont ils se sont
inspirés : un tableau représentant des meules ne peut cacher sa filiation
avec Monet. Mais d’autres tableaux ont un caractère bien texan par les paysages
qu’ils représentent moins urbains et plus sauvages que ceux de Monet ou
Corot : même si la recherche de l’effet de la lumière est la même, quoi de
commun, en effet entre le paysage et la lumière du canyon de Palo Duro et le
paysage et la lumière de la vallée de la Seine ?
Autre réalisation
au caractère propre, un totem réalisé par un artiste autodidacte local, Felix
« Fox » Harris, qui, au moment de prendre sa retraite, s’est senti appelé par Dieu pour entamer une
nouvelle vie et se lancer dans la réalisation d’œuvres de grandes taille
composées de pièces de métal
récupérées. Du Folk Art
contemporain.
Une autre
exposition nous arrête et nous frappe organisée à l’occasion de la campagne
Breast Cancer Awareness (« sensibilisation au cancer du sein ») plus
largement organisée à travers le pays que ce que nous connaissons en France, pour
encourager les femmes à faire des mammographies et à se soigner. Ici, d’anciennes malades ont
évoqué leur maladie et ce qui les a aidé à la dépasser, en créant des œuvres sur le thème « si mon
soutien-gorge pouvait parler, voilà ce qu’il dirait.. ».
Mais, c’est l’heure
de prendre la route pour Houston, distant d’une centaine de miles. Nous
retrouvons vite les routes vides, traversons des « villes » dont la
population dépasse difficilement 400 habitants. Le pétrole est toujours avec
nous et, de temps en temps, une usine de polymères borde la route ou une
raffinerie se profile au loin. Nous trouvons avec un peu de difficulté un
restaurant où, faute de crawfish (on nous dit que ce n’est pas la saison et
qu’il faut attendre janvier !) je mange du catfish (poisson-chat), pas si
mauvais que cela, au contraire.
Houston nous
accueille ensuite, un nouveau Residence Inn Marriott aussi. Nous allons faire
des courses dans le Kroger voisin de notre hôtel avant de partir, en traversant
un quartier élégant de Houston, dans un Barnes & Nobel où Sylvie achète un
ensemble de numéros spéciaux sur le 50ième anniversaire de la mort
de Kennedy. Elle me promet de me dire ce qu’elle aura appris en les
lisant : pas grand-chose, je parie, mais il est bon de réviser… !
Et, nous
finissons la journée en reprenant notre bonne habitude de dîner chez nous.
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