Un bon orage comme on n'en voit pas en France
Comme souvent, une sortie d'autoroute qui mène nulle part
Pecos, Barstow, Monahans : des villes qui ne profitent pas de la richesse pétrolière et ressemblent plus à des villes fantômes.
Un désert riche en pétrole
Dimanche 13 octobre 2013
El Paso, c’est passa !
Sylvie avait repéré sur Internet une messe à 10 h 30 à proximité de notre
hôtel. Nous nous y rendons parfaitement à l’heure pour nous rendre compte
qu’elle n’existe pas. Quand on vous dit que El Paso, ce n’est pas ça !
Nous prenons l’interstate 10 en
direction de l’est et refaisons, en sens inverse, la route que nous avions faite
pour venir vendredi. Le paysage n’a, bien sûr, pas changé sauf le ciel qui est
couvert et nuageux. Nous retrouvons donc le désert et les chaînes de montagnes
qui coupent le plateau. La route est plutôt monotone avec ses camions, mais il
y a moins de voitures que vendredi. Bob Dylan est le bienvenu. Seule petite
distraction, un contrôle de la Border Patrol qui, sur notre bonne mine sans
doute, nous laisse passer sans demander nos papiers.
Comme à l’allée, nous nous
arrêtons à Van Horn pour déjeuner (je crois bien qu’il n’y a pas d’autre
endroit pour manger sauf, peut-être, un sandwich dans une station-service). Et,
à Van Horn, il n’y a qu’un restaurant ouvert, chez Chuy’s. Nous nous retrouvons
donc au même endroit que vendredi avec, comme vendredi, des matches de football
et de la cuisine mexicaine à laquelle je n’arrive pas à convertir Sylvie qui
n’aime décidemment pas le piment.
Nous continuons notre route et
quittons la I 10 pour prendre la I 20 qui se dirige vers le nord-est, en
direction de Dallas pour ensuite rejoindre Atlanta et l’Atlantique en Caroline
du Sud. Peu après la bifurcation, le paysage change et les montagnes
disparaissent pour laisse la place à un
paysage tout aussi vide qu’avant mais uniformément plat dans toutes les
directions. Nous sommes à l’ouest de Pecos en plein dans le pays des cow-boys
et des rodéos. Mais Pecos a bien changé depuis cette époque et la bourgade est
couverte de maisons délabrées comme Barstow, sa voisine, mais pas autant que
Toyah, juste avant et ville fantôme des années 1980 ! Pourtant, à partir
de Pecos, nous sommes dans le pays du pétrole. Les premiers puits de pétrole
datent, dans cette région, des années
1925 et ils semblent encore largement en activité. Autour de nous, les pompes
ont en effet remplacé les vaches, les camions citernes les pick-ups et une
odeur de pétrole emplit l’atmosphère. Ce pétrole semble converger vers une
raffinerie à Monahans à quelques kilomètres sans, cependant, apporter
localement beaucoup de richesse.
Avant d’arriver à Odessa, notre étape
pour 2 nuits, nous rencontrons la pluie, une pluie très forte qui ne semble pas
faire ralentir les texans, encore moins les camions texans. La température a
baissé et il ne fait plus qu’une quinzaine de degrés. Mais tout ceci ne nous
empêche pas de reprendre la voiture pour aller dîner d’un bon et copieux steak,
ce qui nous fait parcourir Odessa sur des kilomètres et découvrir une ville qui
a meilleure allure que les villes que nous avons traversées avant d’arriver.
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