San Antonio : Fort Alamo
San Antonio : the River Walk
San Antonio : Notre Dame de Guadalupe à la Villita
Jeudi 3 octobre 2013
La journée s’annonce belle :
USA today nous informe qu’il va faire dans le 30°C ici avec un beau ciel bleu
et que l’endroit le plus chaud des USA - Hawaii compris - est Fort Stockton,
notre prochaine destination, avec 96° F
(36° C). Quand je pense qu’il y a des gens qui prennent leurs vacances en
septembre et qu’ils ont de la pluie !
Première visite à San Antonio, le
Fort Alamo, l’endroit le plus visité de la ville la plus visitée du Texas.
Plutôt que de prendre notre
voiture, nous prenons le trolley qui nous dépose (gratuitement, non à cause du
shutdown du gouvernent mais tout simplement parce que la caisse de l’autobus
est en panne !) en moins de 10 minutes.
La bataille d’Alamo, même si
c’est une défaite des texans, est la grande batille de la guerre d’indépendance
du Texas, où les braves se sont battus pour la liberté. Avant d’être une place
(forte, je n’en dirai pas autant) militaire, le fort était une mission, parmi
bien d’autres, construite par les religieux espagnols pour évangéliser les
populations autochtones. Les mexicains y installèrent des forces (peu
importantes) que les indépendantistes délogèrent au moment de la Révolution
texane. Nous sommes en 1836.
Ils furent, à leur tour, délogés
par le Général Santa Anna, chef de
l’état mexicain et farouche défenseur de l‘idée de centralisme, qui avec 2000
hommes n’a pas de mal, après 13 jours de siège, à prendre, le 6 mars 1836, le
fort défendu par 189 miliciens, parmi lesquels Davy Crockett (venu là pour
récupérer des terres à son profit !). Quelques semaines après, le 21 avril
1836, le Général Santa Anna est fait prisonnier par l’armée texane à la
bataille (qui dura 18 minutes) de San Jacinto, aux cris de Remember the Alamo.
Le Texas est indépendant.
Bien sûr, il ne reste
pratiquement rien du fort, à part, et très partiellement, « the long barracks » (casernes) sur
le côté et ce que l’on y voit maintenant, y compris un très joli jardin avec des arbres magnifiques,
est très largement le résultat de la restauration entreprise, à partir du début
du XXième siècle, par les Daughters of the Republic of Texas, une
association créée en 1891 pour perpétuer la mémoire des pionniers du Texas et,
notamment, des défenseurs du Fort Alamo. Cependant, maintenant, les lieux sont
sous la responsabilité de l’Etat du Texas et non de l’Etat Fédéral, ce qui nous permet d’y
accéder puisqu’ils ne sont pas concernés par le Shutdown fédéral.
Deuxième lieu visité à San
Antonio après « The Alamo », nous voici au « River Walk »,
plus près d’ailleurs d’Alamo que dans mon souvenir. Il s’agit d’une promenade piétonne
le long de la rivière San Antonio, bordée de restaurants et de boutiques. C’est
un lieu bien agréable, très touristique mais à l’américaine, bien organisé. En
fait, l’histoire commence mal puisque cette création résulte d’une inondation,
en 1921, de la rivière qui passe, alors en plein centre de la ville. Il est alors initialement décidé de
construire des barrages pour réguler le débit de la rivière, d’assécher et de
couvrir le méandre situé en pleine ville. Mais un urbaniste de la ville suggère
d’aménager le méandre pour en faire une sorte de canal à la vénitienne, bordé
d’une promenade. C’est ainsi que le lieu est né. Il connaît un nouveau développment
lors de l’Exposition HemisFair ’68 de 1968. Nous parcourrons la promenade qui
fait environ 4 kilomètres en compagnie des canards, des bateaux pour touristes
fatigués qui sillonnent la rivière, rafraichis par une légère brise et l’ombre
des arbres et des immeubles situés sur les côtés au-dessus de nous. Nous nous y
arrêtons même pour déjeuner d’une salade avant de reprendre notre promenade qui
nous amène à la Villita, où on trouve des restes de maisons typiques mexicaines
des années 1890 – 1920, aujourd’hui converties en magasins de produits
artisanaux. Nous regagnons notre hôtel à pied, dans une ville qui, hormis ses
lieux touristiques, nous semble bien vide.
Après une fin d’après-midi
tranquille, nous reprenons le bus pour la River Walk et dînons d’un bon steak
au bord de la rivière. Les touristes sont toujours là, peut-être plus nombreux
qu’à midi, les restaurants sont tous ouverts et bien remplis (nous avions
réservé) et une musique souvent mexicaine remplit l’air. Cela fait vraiment
vacances, un mélange de Disney World (la rivière, la musique, les éclairages),
et Hawaii (le fait de déambuler le long de la rivière bordée de restaurants
sous un ciel étoilé, comme on déambule à Lahaina le long de la mer).
Et pour rentrer, nous retrouvons
notre bus dont la caisse est cassée. Nous aurons ainsi économisé dans la
journée 4,80 $ !!!!
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