Des immenses autoroutes qui s'agrandissent continuellement
Fort Worth Stockyards : ses bâtiments, ses vaches "longhorn" et sa rue principale
Un nouveau cow boy au "Hall of fame" !
Lundi 21 octobre 2013
La ville de
Fort-Worth avec sa sœur jumelle (et rivale) de Dallas couvrent ensemble plus de
24 000 km2 (5 départements moyens) et comptent plus de 6 millions
d’habitants. Le chemin de fer ne permettant pas d’offrir une déserte
suffisamment dense, pas d’autres moyens pour faire circuler autant d’habitants
sur une telle surface que les autoroutes. D’où ces kilomètres de routes, ces
dizaines de nœuds autoroutiers, cauchemardesques car la moindre erreur
d’orientation vous envoie à un tout autre endroit que celui désiré. Et en plus,
ils en construisent des nouveaux ou en agrandissent ! Malgré tout cela, au
bout d’une heure nous avons franchi les 35 miles (on roule quand même plus vite
qu’à Paris !)l qui nous séparent du centre historique de Fort-Worth.
Fort-Worth,
surnommée « the cow town » doit son développement au début du XXième
siècle au commerce du bétail et, comme toujours aux USA de cette époque, cela a
commencé par une histoire de train. Jusqu’en 1876, la ville n’avait été rien
d’autre qu‘un modeste « trading
post » sur la « Piste Chisholm » du nom de celui qui a balisé la
piste utilisée par les ranchers pour amener leur bétail du sud du Texas à
Kansas City (Ks) où la voie ferrée prenait le relais. Mais en 1876, la ville est
reliée au chemin de fer ce qui lui permettra de devenir le principal marché du
bétail du Texas avec un volume de ventes qui culminera en 1945 à 1,6 millions
de têtes sur l’année.
Tout le quartier
autour du « Fort Worth Live Stock Market » (la bourse qui a
fonctionné jusqu’en 1989)), jadis occupé par les cow-boys, les brigands et
autres personnages peu recommandables, a été conservé et mis en valeur. On
imagine bien l’atmosphère d’un endroit où les aventuriers viennent faire des
affaires, pas toujours très propres, et souvent réglées à coup de revolver.
Mais les choses
s’industrialisent avec l’arrivée des industriels de la viande venus de Chicago
et c’est en 1902 qu’une des plus grosses usines de production de viande du
pays, Armour &Swift Cy. , voit le jour à Fort Worth, pour ne fermer que
dans les années 70.
Le quartier est
bien sûr tourné maintenant vers le tourisme et nous y retournerons vendredi
soir pour assister à un rodéo. Mais les bâtiments ont été conservés et on les
imagine bien occupés par les bestiaux comme on imagine bien l’arrivée des
voyageurs dans l’hôtel de luxe du lieu celle des aventuriers dans les bars.
Quant à nous, que
faire d’autres que manger un steak (je ne les compte plus) ou acheter de quoi
se déguiser en cow-boy ? Si vous voyez un mec avec un chapeau bizarre à
Cordes, sachez que c’est moi !
Au retour, en fin
de journée, nous faisons comme hier, et allons au Target acheter de quoi dîner
et mangeons chez nous.
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