Le Cadillac Ranch
Comme l'indique le GPS, c'est tout droit et on n'a pas le choix !
Adrian, sur la Route 66, à mi-chemin entre Chicago et Los Angeles
Amarillo : grand centre d'élevage et de boucherie
Mercredi 16 octobre 2013
Le temps est
nuageux et la prévision à la pluie ; nous décidons donc de reporter à
demain la visite à la principale attraction des environs, le Palo Duro Canyon.
Aussi
prenons-nous la route vers l’ouest pour voir une autre curiosité du lieu, le
Cadillac Ranch où, de par la volonté d’un riche amateur de Pop Art, sont à moitié enterrées 10 Cadillac des années 50,
toutes taguées de couleurs vives. De loin, situées sur un côté de l’I 40, on
dirait une rangée de menhirs, tous bien parallèles. De plus près, c’est assez
inattendu mais tous, y compris Sylvie, sont invités à participer à
l’élaboration de l’œuvre d’art, toujours en vie.
Après avoir
vainement cherché à visiter le Kwahadi Museum consacré à la culture des indiens
de la région (il est fermé sauf le week-end), nous prenons la fameuse route 66
que nous connaissons déjà pour l’avoir empruntée notamment dans la région de
Chicago et au Nouveau-Mexique. Cette route est mythique pour être devenue la
première route traversant les USA (de Chicago à Los-Angeles), devenue, en 1938,
entièrement carrossable. C’est cet itinéraire que de nombreux émigrants ont,
durant la Dépression, emprunté pour se rendre en Californie à la recherche de
cieux plus propices (§ les raisins de la colère) mais c’est aussi la route qui
a été utilisée, dans les années 50, par les vacanciers désireux de se rendre
vers l’ouest. Cette route a été déclassée en1985, largement supplantée par
l’Interstate 40 et la 66 n’existe plus que par petits segments. Et les restes
que l’on y voit sont des restes des années 60, motels, stations-service,
garages, à une époque où la route traversait les villages. C’est d’ailleurs
dans un de ces villages, Adrian (154 habitants, 28 000 têtes de bovins), à
20 miles de la frontière avec le Nouveau-Mexique, que nous déjeunons au
« Mid Point Cafe » situé, comme son nom l’indique, à mi-route entre
Chicago et Los Angeles, à un moment le terminus de la route. Et nous sommes
bien « back in the sixties ». Nostalgie, quand tu nous tiens !
Il y a même des gens qui ont, à plusieurs reprises, été jusqu’à essayer, mais
sans succès, d’emporter l’enseigne qui trône fièrement devant le café. Peut-on
imaginer pareille idée… !
Au retour, nous
longeons d’immenses « cattle lots » où sont parquées des milliers de
vaches dans l’attente de jours moins heureux. Mais Amerillo qui doit son
développement depuis la fin du XIX ième siècle à la voie ferrée
reliant Denver à Fort Worth, est, toujours aujourd’hui encore, un des grands
centres de l’industrie de la viande (« meat packing ») des
Etats-Unis. Le groupe Tyson est, d’ailleurs, le premier employeur de la ville.
Nous revenons
dans Amarillo car on trouve, sur les restes de la route 66 qui traversait la
ville, des brocantes et autres « antiques » notamment dans une salle,
the Nat, une piscine dans les années 1920, devenue salle de dance et de
concerts, qui a accueilli des vedettes comme Louis Armstrong, Duke Ellington ou
Buddy Holly.
Et la météo qui
s’est améliorée depuis ce matin est encore meilleure pour demain.
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