Le dessus des toits vu de notre chambre.
GM Renaissance Buildings.
Detroit est de retour !
Dearborn : the Rouge Factory de Ford
Dearborn : the Ford Museum
La limousine présidentielle de John Kennedy
La Ford Thunderbird
Les néons des années 60
Un camion citerne
Un pick up
L'avion des frères Wright
Un DC3
Le bus de Rosa Parks
Dymaxion House
Cuisine des années 50
Voiture publicitaire en hot dog !
Mardi 18 octobre : Detroit
(Michigan)
Le nom de
Detroit reste, encore maintenant, étroitement rattaché à l’histoire de
l’automobile avec ses trois grands noms : General Motors, Ford et
Chrysler.
La journée
sera donc consacrée à Ford et son invitation à visiter une partie de « the
Rouge » et le musée Henry Ford.
The Rouge
Factory qui tire son nom de la rivière qui passe à côté (the Rouge River, le
terme de Rouge venant des explorateurs français des années 1600…) a été le
symbole du fordisme : dans les années 30, l’usine a compté jusqu’à
100 000 ouvriers et était complètement intégrée (production de sa propre
énergie, de son acier, de tous ses intrants) avec de gigantesques docks pour
recevoir toutes ses matières premières, le tout dans une atmosphère inventive
mais paternaliste (le salaire des ouvriers était le double du salaire normal
mais Henry Ford était violemment opposé aux syndicats, ce qui a conduit à des
conflits très sérieux et très brutaux).
Aujourd’hui,
tout ceci a disparu même si les hauts fourneaux sont encore là (mais ont été
vendus à US Steel) et les 100 000 ouvriers des années 30 ont laissé la
place à 10 000 personnes, y compris les bureaux de Recherche et Développement.
Nous
visitons l’usine où sont produits les pick up Ford F- 150, le modèle le plus
vendu aux USA depuis plus de 30 ans. Deux choses nous frappent : sur la
chaînes, tout se passe dans la calme, les gestes des ouvriers sont simples
quand ce ne sont pas des robots qui font le travail (pose de pares-brises par
exemple) mais, derrière, on imagine la masse de travail et la quantité
d’ordinateurs nécessaires pour concevoir et alimenter la chaîne en temps et
sans erreur. Ce n’est pas, et heureusement, Charlot et les Temps Modernes !
La deuxième
partie de la journée est consacrée à la visite du Henry Ford Museum dont l’idée générale est de dire
l’inventivité. Un département important est, bien sûr, consacré à l’automobile,
depuis les premières Ford jusqu’aux modèles des années 80 qui, sous la pression
des concurrents japonais et la hausse du pétrole, ont rompu avec « les
belles américaines » des années 50 et 60, une époque qui a façonné la
culture américaine (On the road) après les privations de la guerre. A noter que
rien n’est vraiment dit sur des points qui nous semblent aujourd’hui, incontournables comme les voitures
électriques, les moteurs à hydrogène, les voitures autonomes ou le transport en
commun.
Au-delà de
l’automobile, l’innovation est également mise en avant à travers l’aviation
mais aussi le machinisme agricole, ou l’architecture (la maison ronde Dymaxion
qui ne s’est jamais développée) jusqu’à
l’évocation des mouvements concernant les droits civiques des noirs (nous nous asseyons dans le bus rendu célèbre
par Rosa Parks).
Même si
rien n’est exposé concernant les développements dans les domaines où
l’innovation a changé, récemment, bien des choses dans la vie des gens comme
l’informatique ou la santé (Ford était un mécanicien et un organisateur), ce
musée est une belle illustration d’une valeur bien américaine qui consiste à « chercher
à aller plus loin ».
Nous sommes
dans la partie de la ville appelée Greektown où les immeubles abandonnés ont
été démolis et remplacés par des parkings mais où un certain rebond semble se faire
jour. Nous mangeons donc grec mais cela ne vaut pas une bonne moussaka au
Pirée.
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