Clinton Hill (là où nous logeons) pour Hill"ary" Clinton !
Whitney Museum
Carmen Herrera
Exposition sur différentes formes de portrait
Hartley
Le peintre a peint le portrait de sa femme, potière
Le peintre homosexuel peint sa famille
Autoportrait classique : Hopper
Portrait de New York
"The newyorkers"
Noir sur blanc
Pixelisé
Comme une madone sans visage, mais on reconnaît facilement Caroline et Jackie Kennedy par Angelico
Les différentes couleurs de peau des amies du peintre
Plus vrai que nature
En haut du Whitney Museum
Fire escape
One World Trade Center
Mercredi 5 octobre 2016 : le
Whitney Museum et le Meatpacking
District.
Notre
journée est consacrée au Meatpacking District dont le phare est le Withney
Museum, installé depuis mai 2015 dans ce quartier, devenu branché depuis le
départ, dans les années 90, des abattoirs et de l’industrie de la viande vers le Bronx (meatpacking = emballage de la
viande).
Le musée
est déjà en lui-même une œuvre d’art avec ses grandes salles éclairées par la
lumière du jour, surplombant l’Hudson et situé au milieu des anciennes usines en briques, de
conditionnement de la viande. C’est ce que nous pourrons vérifier de la
terrasse du huitième étage où nous prendrons un déjeuner très sympathique (du
duck meatloaf) sous un soleil estival.
Le musée est
consacré à la peinture américaine contemporaine par des expositions temporaires
organisées à partir d’une collection propre considérable (il détient 2 500
tableaux et dessins de Hopper).
Nous
commençons par une exposition consacrée à Carmen Herrera, une artiste d’origine cubaine, où sont présentés
quelques-uns de ses tableaux les plus connus, notamment la série Blanco y Verde
qui étudie le rapport entre l’espace et les couleurs pour voir ce que cela
évoque dans l’esprit du visiteur. Cela paraît simple mais qui a vu le film de
Soulage expliquant son travail de conception des vitraux de Conques sait que le
simple peut être très complexe.
2 étages
sont ensuite consacrés à l’art du portrait, l’occasion de s’interroger sur ce
qu’est un portrait.
On peut
ainsi aller du portait parfaitement réaliste au portrait sans visage, tel celui
que Marsden Hartley a fait de son amant mort dans les premiers jours de la
guerre de 14, représenté par un jeu d’échec, la croix de fer qui lui a
été attribuée après sa mort, ses galons d’officier de cavalerie, un drapeau. Ou
encore ce portait de Ethel Scull par
Andy Warhol constitué de 36 tableaux peints à partir de 36 photos de
photomaton, la représentant avec des physionomies différentes. Ou encore un
tableau de Johan Walden représentant sa femme à la façon Renaissance avec des
touches surréalistes. Mais aussi le tableau de new-yorkais (en fait des compositeurs
de musique) par Kanuski où les visages ressortent sur un fonds uniforme faisant
ainsi ressortir encore mieux la puissance d’un groupe. Ou encore des nus dans
leur intimité. Ou encore des photographes de rue comme Garry Winogrand, déjà vu
à Paris où la photo s’intéresse à l’instantané, devenant ainsi antithèse du
portrait classique, posé. Ou encore le portrait de célébrités, plus ou moins
fini qu’une simple silhouette permet de reconnaître. Bref, un voyage à travers
les milles et une facettes du portrait ….
Nous
n’avons pas le temps de nous promener
sur la High Line, sorte de coulée verte réalisée sur l’ancienne ligne de
train mais nous regagnons le métro en parcourant des rues pavées, bordées
d’anciens ateliers. On est bien loin du New-York des tours !
Mais avant
de regagner Brooklyn, nous nous faisons un arrêt par le grand magasin Century
21 (propriété de l’Agence Immobilière ?)
à la hauteur du World Trade
Center où, entre autres choses, j’achète une montre destinée à remplacer, le temps de ce voyage, ma montre
qui ne veut pas changer d’heure et devra faire un tour chez le bijoutier
lorsque nous rentrerons en France.
Et la
soirée se termine en dînant à l’appartement, de la soupe de notre logeuse (il y
a avait pour plus d’un régiment).
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