Départ de Battery Park, vue sur Manhattan
One World Trade Center
La statue de la Liberté
Marie-Françoise
Bateau faisant la navette entre Manhattan, la statue de la Liberté et Ellis Island
Vue sur la zone portuaire dans le New Jersey
Ellis Island et le grand Hall d'arrivée des immigrants
Alain
Wall Street et le New York Stock Exchange
Lundi 3 octobre 2016 : Ellis
Island et Wall Street
Au
programme de la journée, la poursuite de la visite du sud de Manhattan. Nous
prenons le métro, qui, heureusement, fonctionne mieux qu’hier, en direction de Battery
Park et l’embarcadère pour la statue de la liberté et Ellis Island.
Nous prenons
le bateau tout à fait au bout de Manhattan et du bateau, nous avons une
splendide vue sur l’ensemble du quartier financier mais aussi de l’ensemble de
la baie de New-York avec son passage vers la haute mer à hauteur du Verrazano
Bridge.
Nous longeons la statue de la liberté mais
nous ne nous y arrêtons pas car, finalement, elle est plus spectaculaire avec
un peu de recul qu’à ses pieds. Et puis, on l’a déjà vue tant de fois au
cinéma. En tout cas, elle ne fait pas le
même effet sur nous qu’elle en faisait sur les émigrés qui y voyaient la promesse d’une nouvelle vie dans
un nouveau monde.
Mais avant
d’y entrer, ils devaient passer par les services d’émigration à Ellis Island
qui souhaitaient vérifier que tous étaient en bonne santé, physique et mentale
et apte à participer à la construction du pays. Entre 1880 et 1930, 27 millions
d’émigrés sont entrés aux USA, dont 20 sont passés par cette porte d’entrée. Dans
la seule année 1907, 1 million d’entrées y
ont été comptabilisées. Au total,
même si son image reste marquée par les
larmes (Island of tears) pour les quelques 2% des candidats qui ont été
refoulés, elle reste pour le plus grand nombre, celle de l’espoir (island of
hope).
La visite
de ces locaux, remarquablement restaurés après le passage en 2012 de notre
vieille connaissance, Sandy, suit la progression des arrivées au fur et à
mesure des différentes étapes de contrôle (santé, aptitude intellectuelle, maladie mentale, etc..).
C’est aussi l’occasion d’évoquer les raisons qui poussaient les émigrés à
quitter leur pays : les guerres, les pogroms, les persécutions politiques,
la misère. Bref, rien de bien nouveau
sous le soleil sauf, peut-être, que la croissance économique des USA à la
grande époque de l’émigration, qui n’a rien à voir avec celle, anémique, de
l’Europe d’aujourd’hui, a facilité l’intégration de populations qui n’ont pas
toujours été accueillies avec enthousiasme (un courant populiste qui devait
conduire un peu plus tard les USA à mettre en place des quotas pour limiter le
nombre d’entrées). Mais, au total, un afflux de ressources humaines qui a
largement permis de doper le développement américain mais aussi de forger une
nouvelle culture faite d’intégration (le melting pot) et aussi d’acceptation
des différences ethniques.
Au retour,
nous faisons un arrêt rapide à Wall Street pour donner à Marie-Françoise une
petite impression du quartier financier,
impression superficielle puisque maintenant on ne peut plus pénétrer dans
le bâtiment du NYSE.
Au retour
dans l’appartement, nous trouvons une grosse cocotte-minute de soupe que notre
logeuse, dont nous avons fait connaissance ce matin, nous a préparée. Notre
dîner est tout fait ! Et il est délicieux avec une soupe de légumes et des
biscuits au cheddar.
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