Les chutes du côté canadien
Départ pour "the cave of the winds".
Au bas des chutes américaines.
Hamburgers au soleil et au sec !
En amont des chutes américaines.
A bord du "maid of the mist".
Mercredi 12 octobre 2016 : Buffalo : the Niagara Falls
Notre
journée est toute entière consacrée aux chutes du Niagara. Même si Oscar Wilde
a dit d’elles qu’elles seraient plus impressionnantes si elles allaient dans
l’autre sens, on ne peut manquer d’être impressionné par ces volumes d’eau qui
chutent d’une cinquantaine de mètres, au rythme de 3 000 m3 par
seconde en faisant un grondement continuel. Ce n’est rien d’autre que le
déversement des eaux du lac Erié (et avant lui des lacs Huron, Michigan et Supérieur) dans le lac Ontario
pour aller rejoindre ensuite l’Atlantique par le Saint Laurent.
Au Niagara
(en indien, les eaux qui font le bruit du tonnerre), on distingue les chutes du
côté canadien nommée Horseshoe (fer à cheval) du fait de leur forme, qui
représente 80 % du volume total, et le côté américain.
Nous
arrivons par la route en haut de la chute canadienne. Rien, si ce n’est les
rapides qui courent quand même à 50 kms/heure et surtout le bruit des chutes et
le nuage d’eau, au loin, ne laisse présager la violence des chutes quelques
centaines de mètres plus loin. Une promenade du côté canadien permet d’aller
derrière les chutes et de se prendre pour Marylin Monroe dans le Niagara
d’Alfred d’Hitchcock. Mais nous restons du côté américain et descendons dans la
caverne des vents (cave of the winds), tout en bas de la chute et à moins de 3
mètres d’elle, ce qui nous permet, malgré le poncho qui nous est donné,
d’être trempés jusqu’aux os alors qu’il
fait un beau ciel bleu sans nuage.
Prochaine
étape, une étape incontournable, embarquer sur le Maid of the Mist (il y en a
au moins 8, canadiens ou américains) qui remonte le Niagara jusqu’à la chute
canadienne. Là encore, c’est l’occasion d’être bien trempé. Devant nous, dans
une pluie diluvienne (en fait, les éclaboussures des chutes portées par le
vent), on devine un mur d’eau de 50 mètres de hauteur sur 800 mètres de
largeur. Ne faut-il pas être un peu fou pour venir ici ?
Un film,
plus tard, nous montrera que des fous se sont souvent, volontairement ou non,
confrontés à cette violence : la première personne à être descendue l’a
fait calfeutrée dans un tonneau. Dans les années 60, une personne, revêtue d’un
simple gilet de sauvetage, a survécu suite à une panne du moteur de son bateau
qui l’a entraînée dans les chutes….
Nous, nous
préférons revenir par le chemin des vaches en évitant le côté canadien qui nous
a laissé un goût de tourisme de pacotille avec ses gift shops de mauvaise
qualité et ses casinos type Las Vegas.
Par contre,
nous n’avons pas réussi à avoir à quelle heure de la nuit, ils arrêtaient le
fonctionnement des chutes…
Pour dîner,
nous restons aquatiques en allant dans un restaurant de « seafood »,
le Protocol, correct mais moins distingué que le Russel’s d’hier.
Le film avec Marilyn Monroe n'est pas de Hitchcok mais de Henry Hathaway... ;-)
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