Déjà du maïs comme dans le midwest.
Fremont : Spiegel Grove, la maison de Rutherford Hayes, le 19ème président des USA.
Le lac Erie.
La Maumee River à Toledo.
Arrivée dans le Michigan.
Sans commentaire !
Detroit : Motown.
La skyline de Detroit.
Un haut-fourneau.
Quelques containers.
Detroit downtown : vue de notre chambre d'hotel.
Lundi 17 octobre : Sandusky
(Ohio) – Detroit (Michigan)
Sylvie m’a
dit l’autre jour que, comme elle ne dormait pas, elle s’était récité la liste des 44 présidents des USA (mais en
avait oublié 4). Elle ne pouvait donc pas ne pas aller visiter la maison et la
bibliothèque présidentielle, situées à Fremont à quelques kilomètres de Sandusky,
de Rutherford B. Hayes, le 19ième président, le prédécesseur de
notre ami de l’autre jour, James Garfield. Nous commençons par visiter sa
maison, qui ne compte pas moins de 2 000 m2, alors que la famille
comptait 5 enfants et 2 serviteurs. C’est l’occasion, pour notre guide (qui ne
nous cache pas ses préférences pour H. Clinton, dans une région où les affiches
Trump l’emportent) d’évoquer la vie de la famille, depuis l’oncle qui a été le
tuteur du futur président et à qui il a légué sa fortune et cette grande
propriété, jusqu’aux derniers descendants qui ont habité cette maison jusque
dans les années 1960, en passant pas
Lucy, l’épouse de Rutherford. D’après ce qui nous est dit, une histoire plutôt
sympathique et bonne enfant.
La
bibliothèque présidentielle (elle ne fait pas partie des 13 bibliothèques
officielles car celles-ci n’existent que depuis Hoover) nous permet d’en savoir
plus sur cet homme, avocat de formation, mais surtout, formé, comme tous les
hommes de sa génération, par la guerre civile qu’il a faite (il est de l’Ohio)
dans les rangs de l’armée du nord. Très populaire auprès de ses troupes, il est
élu sénateur de l’Ohio, puis gouverneur de l’Ohio puis président des USA en
1877. Il a eu à gérer l’après-guerre (c’est lui, croyant à la sincérité de ses
interlocuteurs du sud, qui a demandé aux troupes fédérales occupant le sud de
se retirer dans ses casernes, ce qui a malheureusement eut pour effet de
permettre au pouvoir civil très esclavagiste de profondément édulcorer les
mesures d’émancipation des noirs qui avaient permis la fin de la guerre). Il a
également favorisé le développement de l’instruction, et s’est efforcé, comme,
plus tard, Garfield, de réduire la corruption qui avait envahi la présidence de
ses prédécesseurs. En voilà maintenant un que Sylvie n’oubliera pas dans ses
insomnies !
Après cette
visite qui entame largement notre après-midi nous revenons vers le lac, ce qui
nous permet de nous arrêter dans un restaurant où nous déjeunons de filets de
perches du lac tout à fait délicieux (à quand la petite friture du lac ?).
Direction ensuite le Michigan, et nous trouvons des petits accents du Midwest
avec de grandes routes toutes droites bordées de maïs et de fermes, avant de
rejoindre l’I 75 et son trafic de grande ville même si Detroit a perdu la
moitié de sa population entre 1970 (1 500 000 habitants) et 2010 (710 000
habitants).
Nous
arrivons dans notre hôtel, un hôtel-casino dans le nouveau centre-ville et de
notre chambre, au 20ième étage, nous avons une belle vue sur la
skyline au crépuscule.
Et pour
dîner, ce sera le restaurant de l’hôtel où nous bénéficions d’une remise de 50
%, les affaires ne doivent pas être revenues au beau fixe …et pourtant les BBQ
ribs étaient tellement copieux que je n’ai pas tout terminé…
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