Le MOMA : un bel échantillon
Douanier Rousseau
Paul Cézanne
Paul Gauguin
Pablo Picasso
Chagall
Kandisky
Klimt
Picabia
Henri Matisse
de Chirico
Fernand Léger
Mondrian
Pollock
Jasper Johns
Andy Warhol
Andrew Wyeth
Edward Hopper
Jeudi 6 octobre 2016 : l’American
Folk Art Museum et le MoMA.
Dans la
poursuite d’hier, notre journée d’aujourd’hui sera également culturelle.
Première étape : l’American Folk Art Museum. C’est grâce à ce musée,
consacré à l’art américain populaire, que Sylvie a eu, en 1987, envie de faire
du patchwork. Nous y avions vu également de belles collections de girouettes ou
encore de ces enseignes en bois, typiquement américaines, qui indiquent les
marchands de tabacs ou de café. Mais le musée a déménagé (il est maintenant à
l’ouest de Central Park) et en fait de patchwork et de girouettes, nous sommes
accueillis par la jeune fille aux fleurs que Sylvie est en train de faire chez
Micha. Et nous découvrons qu’il s’agit là d’un portrait posthume car le musée est
actuellement entièrement occupé par une exposition consacrée aux portraits
posthumes réalisés par des artistes locaux pour permettre aux parents de garder
un souvenir de leurs enfants décédés, de garder, comme le dit l’exposition, « une
ombre du défunt destinée à durer au-delà des souvenirs personnels ». Voilà
qui vient prolonger notre réflexion d’hier sur la signification des
portraits…Au demeurant, la tristesse du sujet n’empêche pas de trouver de
belles réalisations souvent de style un peu archaïque (les américains ne savent
pas encore bien peindre) et chargé de symboles à connotation religieuse,
proches de ceux des icônes. Et quelque chose dont nous ne connaissons pas le
semblable en France (cela a-t-il existé ?).
Après un
déjeuner sur la terrasse d’un restaurant méditerranéen à l’angle de Broadway et
de la 63ième rue, nous partons pour le MoMA (Museum of Modern
Art) : un musée d’une richesse extraordinaire consacré uniquement à la
période qui va de 1880 à nos jours. On ne peut bien sûr pas nommer tous les
artistes et, les photos valant mieux qu’un long discours, je laisse Sylvie vous
en présenter certains. Mais, je me suis particulièrement arrêté sur le douanier
Rousseau et ses sujets improbables, voire psychanalytiques avant l’heure, Klimt
et ses sujets complètement freudiens, Picasso et son époque cubiste, Matisse et
ses danseuses, ou comment traduire le rythme et la vie en 2 dimensions, ou, plus tard, Jasper Johns et son drapeau,
Andy Warhol, Rauschenberg ou Rothko aux styles bien différents et pourtant,
chacun, bien d’une époque de recherche de nouvelles façons de s’exprimer. Et,
encore d’autres comme Dali ou Lichtenstein que nous n’avons pas vus. Et cette
promenade se termine par une évocation de chacune des années 60, année par
année, avec les crises traversée par le pays, bien résumée par cette photo d’un parcmètre avec la
mention « Time expired ».
Au retour
vers Brooklyn, c’est l’heure d’affluence et, sur les quais bondés, nous jouons
entre train locaux et leurs frères express. Et la journée se termine par un
nouveau repas italien juste à côté de chez nous.
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