Sprint Center
Kansas City Public library
Union Station
Community Christian Church
Hallmark
Vendredi 18
septembre 2015
Il nous
reste bien des choses à voir à KC et nous partons demain matin. Nous ne
pourrons donc pas tout voir…… même si nous nous limitons au centre de la
ville.
Notre
premier arrêt, rapide, est à la
bibliothèque, the Kansas City Public Library, dont la façade représente des
livres. Des auteurs américains (Mark
Twain, Happer Lee, entres autres) et des auteurs étrangers dont Gabriel
Garcia Marquez, Shakespeare ou Lao Tseu (mais,
sauf erreur, pas d’auteurs français.)
Deuxième arrêt,
beaucoup plus long, à la « Union Station », la gare de l’Union
Pacific. Grande et imposante sœur de celle que nous savons visitée à Topeka,
elle a connu un destin semblable. Ouverte en 1918, elle a connu son heure de
gloire en 1945 en accueillant près de 700 000 voyageurs mais aussi le
déclin qui a conduit à sa fermeture en
1985 puis sa remise en état dans les années 2000 après avoir manqué être
démolie. Cependant, aujourd’hui, le trafic passagers est très faible (de
l’ordre de 160 000 voyageurs par an) ce qui n’est pas le cas pour le fret dont
Kansas City est le deuxième centre en importance aux USA.
Grande et
imposante, elle l’est : la hauteur sous plafond de la salle principale est
de près de 30 mètres et chacun des 3 lustres qui, pourtant, paraissent petits
d’en bas, pèse plus de 1, 5 tonne.
Prochain
arrêt, the Community Christian Church, une église conçue par Frank Wright, que
je découvre architecte d’églises. On y retrouve les formes horizontales des
réalisations de Wright et le goût pour les petites salles et les recoins (même
si le sanctuaire principal est vaste et fait penser à une salle de
cinéma !). L’ensemble est aussi connu par son clocher de lumière (Steeple
of Light) que Wright a conçu mais qui a été réalisé bien après sa mort et qui est,
dit-on, un véritable fleuve de lumière à voir de nuit.
Comme nous
sommes tout près de la fameuse Country Club Plazza de type sévillan et qu’il
pleut, nous nous arrêtons pour déjeuner dans un restaurant irlandais, un peu
américanisé (le mouton de l’Irish stew est devenu du bœuf) mais la Guinness est
bonne comme là-bas (et, je le signale aux diabéto, n’a pas d’effet négatif sur
la glycémie, en tout cas la mienne !!).
Et comme le
temps irlandais change tout le temps, c’est finalement sous un beau rayon de soleil
que se passe notre après-midi. C’est aussi un beau rayon de soleil que nous
offre notre visite de cet après-midi chez Hallmark, connu pour ses cartes de
vœux et objets dérivés, dont le siège est situé à Kansas City où travaillent
3 000 (dont 800 créateurs) des 11 000 personnes employées parle
Groupe.
Rayon de
soleil parce que je découvre que derrière un objet peut-être anodin (une carte
de vœux ou un petit objet décoratif), il y a tout une chaîne de sentiments et
de désir de faire plaisir. De celui (ou celle) qui consacre son temps et son
art à créer quelque chose qui va parler et plaire ; de celui (ou celle)
qui va choisir cette carte qui lui plaît et fait vibrer quelque chose en lui et
qu’il a envie, à son tour de dire ; de celui (ou celle) à qui cette carte est
destinée qui va la recevoir avec amusement, joie, amitié ou amour. Et, en
visitant le musée Hallmark, nous ne pouvons pas ne pas penser à Stéphanie, ses
cartes et ses créations, et ce qu’elles apportent d’amusement, de joie,
d’amitié ou d’amour, même si, bien sûr, elles sont tout à fait différentes dans
le style, les couleurs, le graphisme. Bref, disent les parents, plus
belles !
Et, ce
musée nous fait découvrir que des artistes
inattendus ont collaboré avec Hallmark dont Norman Rockwell, Grand’ma
Moses et, encore plus inattendu, Winston Churchill.
Et, pour
dîner, nous allons dans notre quartier espagnol mais, il faut être sérieux,
pour manger américain. C’est vendredi soir et il nous faudra un peu de patience
pour savourer des BBQ ribs.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire