National Beef
Boot Hill
Un motel des années "60"
Un cowboy !
Le spectacle au saloon
Samedi 5 septembre 2015
C’est,
aujourd’hui, le week-end du Labor Day qui marque traditionnellement la fin de
la période d’été aux USA. L’école a déjà repris dans de nombreux états et les
dernières reprennent dès lundi. Cela étant, l’été est peut-être fini mais, au
thermomètre, il fait plus de 100 ° F (soit plus de 37°C)
Nous sommes
en plein milieu des USA et il n’y a pas grand-chose à y voir à Dodge City mais
il y a encore moins de chose à voir à l’extérieur, dans un rayon d’au moins 50
miles !! Nous resterons donc à Dodge City et ce sera la journée des
cowboys (du fait de la période troublée qu’elle a connue, Dodge City a
donné son nom à l’un des premiers grands westerns, tourné à la fin des années
1930).
La ville
s’est construite à partir de la Santa Fe Trail, une piste commerciale, qui
reliait au début du XIXième le Missouri au Nouveau Mexique et, de là,
au Mexique. Mais c’est la création, dans les années 1870, de la ligne
ferroviaire le long de cette piste, la Atchison
Topeka and Santa Fe Railway (devenue
aujourd’hui BNSF) qui devait apporter ici, comme sur tout son parcours, développement
et prospérité, illustrant une fois de plus le caractère structurant du chemin
de fer dans le développement de l’ouest américain. Encore maintenant, la ligne traverse
la ville en son centre et est le cœur de l’activité industrielle de la ville.
L’Amtrack dessert même Dodge City une fois par jour depuis Chicago (il met 14 heures pour venir) et continue de
là, vers Los Angeles (qu’il atteint 29
heures après). Mais la gare voit surtout passer des trains de marchandises du
fait des silos et des 2 immenses usines de viande qui en sont proches et dont
nous faisons le tour.
De son
temps glorieux de « cowboy capital of the world », la ville a même
fait de la voie ferrée une ligne de démarcation essentielle en interdisant
l’usage des armes à feux au nord de la ligne (au sud, tout était permis).
Un musée
nous fait revivre cette époque en évoquant d’abord la chasse aux bisons,
organisée pour affamer les indiens (Sheridan) et accumuler des peaux (le
transport de la viande était impossible à l’époque). Puis, bien sûr, l’époque
des cowboys et de leurs troupeaux de longhorns, destinés aux marchés de l’est.
Nous assistons même à un combat au revolver où tout le monde meurt, les bons
comme les méchants (avant de se remettre
tous débout pour les applaudissements).
Mais, il y
a encore des cowboys en ville et Sylvie semble en avoir trouvé un qui lui plaît.
IL faut dire qu’il a un chapeau tout neuf… En tout cas, lui, il a trouvé une
cowgirl (???) qui lui plaît !
Mais la
cowgirl en question ayant trouvé trop matinale la messe dominicale à Dodge
City, nous allons à la messe anticipée dans une immense cathédrale moderne,
célébrée par un des 4 évêques du Kansas (qui a 4 diocèses).
Nous
passons le début de la soirée au spectacle, dans un saloon des grandes années
(aux coups de feux près) avec forces chants et danses. Le can can, comprenez,
le French Cancan, fait fureur auprès des cowboys de cette époque, qui, souvent,
n’avaient pas aperçu une femme depuis plusieurs mois lorsqu’ils arrivaient en
ville. Le tout est agrémenté de jeux de mots dont nous comprenons qu’il s’agit
de jeux mots, sans, toutefois les comprendre. Mais un spectacle haut en couleur
et en danses.
Après cela,
quoi d’autre sinon un bon sirloin pour la cowgirl et un bon T-bone pour le
cowboy.
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