Shawn Decker : Prairie
Liza Lou
Roy Lichtenstein
Georgia O'Keeffe
Robert Henry
NC Wyeth
Curry
Curry
Edward Hopper
Mardi 8
septembre 2015
Il a plu
une bonne partie de la nuit et c’est sous la pluie que nous partons visiter le
Wichita Art Museum (le WAM pour les intimes).
C’est, là
encore, un musée spacieux et nous l’avons pratiquement pour nous seuls. Il est essentiellement
consacré à l’art contemporain.
Nous sommes
accueillis par une première œuvre de Shawn Decker, Prairie, faite de centaines
de petites tiges métalliques verticales, posées au sol qui, de manière
aléatoire (mais contrôlée par ordinateur) s’agitent faiblement et émettent un
léger bruit évoquant le bruit de la Plaine, le bruit du vent ou celui d’un
insecte…Où la technologie moderne se met au service de l’art !
Dans la
même idée, une vaste surface, posée sur le sol, de l’artiste Liza Lou, composée
de 4 900 amas de perles (au nombre de 9 millions), figurant des gerbes de
blé, disent les grandes étendues dorées de blé du Kansas, avec ses couleurs
changeantes de l’été. Une étude de la couleur réalisée avec un moyen technique
bien particulier.
Quelques
tableaux et sculptures de Russel font transition et nous replongeons dans l’art
contemporain avec des noms très connus comme Mary Cassatt, Robert Henry, N.C.
Wyeth, Edward Hopper, Roy Lichstenstein ou encore Georgia O’ Keeffe, ou moins.
Tout ceci
est exposé avec une intention didactique, faire percevoir une œuvre comme
l’expression d’une histoire (strorytelling), celle de l‘artiste confronté à ce
qu’il peint, ce qui en fait quelque chose d’autre qu’une simple photographie ou
qu’une planche de science naturelle.
Bien que
très contemporaines, peu d’œuvres sont très abstraites (nous n’avons pas vu de
Rohtko) mais disent l’Amérique du XXième siècle, la nature et sa
violence, le monde industriel rationnel mais déshumanisé, mais également
l’influence des techniques de l’illustration et de la publicité sur la peinture.
Notre
après-midi se termine par un jeu de piste dans l’agglomération de Wichita à la
recherche de magasins de tissus de patchwork. Et Sylvie finit par trouver ce
qu’elle cherchait depuis longtemps, des tissus de Kaffe Fassett.
Et, comme à
midi, nous nous régalons de poisson, dans un des restaurants distingués qui
entourent notre hôtel, signalé par le guide AAA comme une bonne table de
Wichita (oui, il y en a !)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire