La maison d'enfance d'Eisenhower
Eisenhower Library
Eisenhower Museum : La voiture électrique des beaux-parents d'Eisenhower...
Retour à Abilene après la guerre...
La campagne présidentielle...
Eisenhower est à l'origine des interstates...
Les chapeaux de Mamie...
La ferme Eisenhower à Gettysburg (Pennsylvanie), peinture de GrandMa Moses...
La chapelle où Ike et Mamie reposent.
Old Abilene Town avec son école et sa gare.
Vendredi 11
septembre 2015
Notre
journée sera consacrée à Abilene, une bourgade de 7 000 habitants, située
à 20 miles de Salina, où Dwight Eisenhower a passé son enfance. C’est d’ailleurs
là que se trouve la Eisenhower Presidential Library and Museum. C’est de cette
ville dont il a dit que ce dont il était le plus fier, c’était précisément
d’être d’Abilene
Nous commençons
par visiter la maison où il a passé son enfance, une maison modeste du début du
XXième siècle (bien qu’ingénieur, son père avait ouvert un magasin
de commodités qui devait faire faillite, ce qui l’amena à travailler comme
ouvrier).
Nous
visitons ensuite le musée, notre 5ème visite d’un musée présidentiel
(JFK, FDR, LBJ, Clinton et Ike) sur les 13 qui existent.
Bien sûr,
une grande partie du musée est consacrée à la 2ème guerre mondiale,
au débarquement et à la libération de l’Europe par les Alliés. Nous qui
connaissons le mémorial de Caen, nous n’avons rien appris de particulier
d’autant que les présentations sont un peu longues à lire. Par contre, les
présentations sur la guerre avec le Japon nous rappellent que les opérations
dans le Pacifique et en Asie ont été tout aussi importantes aux yeux des
américains que celles qui se sont déroulées en Europe. Et l’on voit comment un
officier sans éclat particulier devient progressivement un chef de guerre par
ses talents d’organisateur et de fédérateur et, semble-t-il, sa simplicité, qui
en fait un gars comme tout le monde. Mais, l’on voit aussi l’absence de la
France, en tant que pays, dans la victoire des Alliés (ce qui ne veut pas dire
que certains français n’aient pas eu un rôle dans cette victoire).
Nous sommes
surtout intéressés par la seconde partie, les années d’après- guerre, son
élection, en 1952, à la présidence des USA et ses 8 ans de présidence.
C’est
l’époque de l’Amérique heureuse et prospère, qui croit en l’avenir, un avenir
fait de progrès techniques (la TV, l’automobile, les progrès de la
médecine). L’Amérique d’une plus grande aisance (les vacances, les déplacements
rendus plus faciles grâce au réseau d’Interstates dont Ike, en bon organisateur
militaire, est l’instigateur) même si certains (les personnes âgées et les
noirs) sont laissés de côté. Bref, l’Amérique de « Papa a raison »,
du nom du feuilleton de ma jeunesse.
Mais, c’est
aussi le temps de la guerre froide où l’Amérique se préparait à une attaque
nucléaire en invitant les populations à ajouter des « shelters » à chaque
maison, probablement bien dérisoires. …ou à une défense nucléaire en installant
des silos de missiles balistiques comme ceux installés à proximité d’Abilene, dans une zone maintenant propre car les coordonnées des
silos trouvées sur Internet nous conduisent à proximité d’une usine de….
bonbons !
On peut, dans
tout cela, reconnaître à Eisenhower, un général qui se méfiait des militaires
et du lobby industriel, d’avoir su suffisamment désamorcer les risques de
conflit (Guerre de Corée, Blocus de Berlin, Hongrie, la crise de Suez) pour éviter la confrontation directe avec
l’URSS, tout en restant ferme (création de l’OTAN et reconstruction de l’Europe
de l’Ouest).
Une visite
encore une fois instructive qui retrace une bonne vingtaine d’années et un
homme peut-être plus grandiose que l’image un peu vieillotte que j’en avais (il
faut dire qu’à côté de JFK !).
Mais
Abilene n’a pas été que la ville de Eisenhower. Elle a aussi été une ville de
cowboy guère mieux famée que Dodge City. Mais, aujourd’hui, Main Street est
calme et on trouve 3 magasins d’antique à côté les uns des autres, de plus
adjacents à un magasin de patchwork. Peut-on manquer cela ?
Et, pour
terminer notre journée dans l’Amérique profonde du Kansas, nous finissons par
échouer dans un restaurant, pourtant inscrit dans le guide AAA, très middle
America où l‘on nous sert 2 grosses portions de viande hachée ou de jambon, le
tout accompagné de frites bien grasses et de toasts tout aussi gras. Nous
sommes loin des restaurants huppés du Waterfront de Wichita !
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