Lindsborg : la petite Suède du Kansas
Jeudi 10 septembre
2015
Nous
quittons Wichita, le quartier résidentiel où nous sommes et notre suite
présidentielle, effectivement tout à fait confortable même si nous n’avons pas
utilisé le jacuzzi. Nous prenons la route pour Salina (prononcer Salaïna) 150
kms au nord. Une petite distance donc que nous décidons de parcourir en prenant
le chemin des écoliers.
Première
étape, Newton où Sylvie a repéré une brocante (antique) comme nous les aimons,
vaste et faite d’innombrables stands. « Antique »
de campagne, on trouve beaucoup d’objets des années 50 à 80 et, parmi eux, nous
revisitons pratiquement tous les jouets Fisher Price que les enfants ont eus
(petits téléphone, ferme, tambour musical, boîte à outils, etc) jusqu’à un
lapin tout coloré, cousin indien de Mélodie !
Notre route
se poursuit entre les champs de blé, nus à présent, de maïs et de soja, pas
encore récoltés. Au milieu de ces cultures apparaissent des puits de pétrole,
de plus en plus proches les uns des autres. Et, en arrivant à McPherson surgit,
tout à fait inattendue, une raffinerie de pétrole. Renseignements pris sur
Internet, il s‘agit d’une raffinerie de 100 000 barils par jour, qui
produit de l’essence et du diesel à partir de pétrole ou de ressources
agricoles (maïs et soja) provenant de ses adhérents puisqu’il s’agit d’une
coopérative d’agriculteurs. Il est vrai que les champs de pétrole se confondent
avec les champs de maïs ou de soja. Et, nous remarquons, une fois de plus, que
cet état du Kansas donne une impression de prospérité, avec son mélange
d’activités agricoles et industrielles.
Un peu plus
loin, nous traversons une bourgade du nom de Linsborg qui se veut la Suède aux
USA, parce qu’elle a été créée par des suédois. Mais Main Street montre que ces
suédois se sont bien acclimatés aux USA ! Par contre, nous découvrons
Lester Raymer, un artiste contemporain (il est décédé en 1991) dont on visite
la maison où se trouve rassemblé un grand nombre de ses œuvres. Il a touché à
toutes les formes d’art, la peinture (qui était son vrai métier) mais aussi la
poterie, la sculpture, le travail du bois, du fer, le patchwork, en s’efforçant
de travailler avec des matériaux usagés (boîtes de conserve, vieux morceaux de
bois, vieux tissus). Tout cela est spectaculaire d’éclectisme, d’imagination et
de maîtrise des différentes techniques d’art, et dans l’ensemble, très joli.
Et nous
arrivons à Salina à notre hôtel (un LaQuinta) au croisement de 2 Interstates et
c’est à la lumière de lourds éclairs de l’ouest américain que nous rentrons du
Red Lobster où nous avons dîné.
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