mercredi 23 septembre 2015

USA 2015 : Mercredi 23 septembre 2015

Dernier jour de vacances.

 Deuxième pèlerinage ! à Gurnee !




 Les dernières fermes de ce voyage !

Sur le   chemin de l'aéroport ! 

Avant de partir, il faut peser les valises !

Mardi 22 septembre 2015

La première chose à faire avant de quitter sa chambre pour prendre l’avion est de vérifier le poids des bagages qui ne doit pas dépasser 50 livres (soit 23 kgs) par valise. Sylvie va donc s’efforcer de répartir au mieux, entre 4 valises, les 160 livres que nous avons au total (sans compter les valises cabines).
Ceci fait, nous sacrifions à nouveau à un de nos rites lorsque nous sommes à Gurnee, celui d’aller au Antique Market qui, lui, ressemble plus à un antiquaire qu’à un ramassis de vieilleries que l’on trouve parfois. Encore une fois, nous voyons de beaux objets (tableaux, lampes, etc) pas forcément chers, mais, tous, beaucoup trop gros ou trop lourds pour nos bagages !
En sortant de l’Antiquaire et du dernier Red Lobster de ce voyage, nous continuons notre pèlerinage Roquette et passons devant l‘usine de Gurnee que je retrouve aussi facilement, celle-là, que si je ne l’avais jamais quittée. Nous constatons que les wagons dont Benoît pensait qu’ils venaient directement de Lestrem sont toujours là ! Mais, nous évitons de monter dans la salle des réacteurs de sorbitol qui avait tant effrayé notre petit garçon.
Nous prenons ensuite la direction de Pleasant Prairie, tout proche, située sur la State Line entre l’Illinois et le Wisconsin. Par contre, le Premium Outlet que Sylvie espérait trouver a disparu. Décidément, rien ne va plus dans le monde des magasins d’usine ! Heureusement, nous trouvons une brocante où nous achetons une plaque d’immatriculation du Wisconsin – il ne nous en manque plus que 3 pour avoir les 50 états.
Et c’est ensuite l’heure de prendre la direction de l’aéroport de O’Hare en prenant la Route US 45, parallèle à l’Interstate, qui traverse la banlieue.
Après avoir déposé Sylvie (et les bagages)  au terminal, je retourne notre fidèle Infiniti QC 60 chez Alamo, qui nous a supporté pendant plus de 130 heures et avec qui nous avons parcouru 4 715 miles (soit près de 7 600 kms).
Notre avion pour Munich quitte sa gate avec quelques minutes d’avance et après avoir survolé Gurnee, Waukegan puis Kenosha, nous disons au revoir aux USA. See you in 6 months with Elise !
En tout cas, nous savons fait un beau voyage. Ces 4 états improbables (nous n’avons pas croisé un seul français pendant 5 semaines) offrent bien des choses à voir, depuis les péquenots avec leurs pick-up 4X4 bruyants jusqu’aux musées grandioses, depuis les collines des Ozarks jusqu’aux grandes étendues de la Prairie, depuis les cowboys de Dodge City jusqu’aux indiens du Trail of Tears, depuis l’élevage de bétail jusqu’à l’extraction de pétrole, depuis la vallée du Mississippi jusqu’aux ranches de l’ouest du Kansas, depuis …. !

  
Ceci est envoyé de l'aéroport de Munich où nous attendons notre avion pour Toulouse.

lundi 21 septembre 2015

USA 2015 : Lundi 21 septembre 2015

De Peoria à Gurnee

 L'Illinois River





 Mendota : La petite ville la plus grande du monde !






 C'est l'automne !




Lundi21 septembre 2015

C’est une alarme incendie qui nous réveille, tôt matin. On voit même les pompiers par la fenêtre. Mais, renseignements pris plus tard, il n’y a rien eu de sérieux, juste une alarme qui s’est déclenchée intempestivement dans la partie cuisine, ce qui fait automatiquement sonner les alarmes dans tout l’hôtel et venir les pompiers !
Notre retour approche puisque nous partons pour Munich demain soir, mardi. Nous prenons donc la route de Gurnee où nous avons l’habitude de passer notre dernière nuit vraiment américaine quand nous partons de Chicago.
En quittant Peoria, nous passons, par hasard, devant l’usine de PMP, le concurrent japonais de Roquette où, il y a bien des années, j’avais passé quelques jours pour une discussion dont l’objet véritable était de permettre  à nos techniciens  de glaner des renseignements sur leur procédé (!!!!).
Nous longeons l’Illinois River moins impressionnante, bien sûr, que le Mississippi mais imposante quand même.
Plus loin, nous retrouvons le monde du Midwest : maïs, soja, soja, maïs, avec souvent de belles fermes et de belles granges sans parler des silos ou des fanions des producteurs de semences (notamment De Kalb que Sylvie trouve très jolis, même s’il y a fort à parier qu’ils signalent des essais de semence OGM !)
Mais ce que nous ignorions, c’est que nous allions traverser « the world’s greatest little city » «  la plus grande (ou, mieux, remarquable) petite ville du monde ». Nous sommes en effet à Mendota que tout le monde connaît comme telle.
Mais connaît-on le family restaurant à côté de la grosse usine de conserves (de maïs, je pense) du Groupe Del Monte. Comme je demande s’ils servent du vin (j’ai gardé quelques travers français), la serveuse me répond qu’il y a du vin rouge, chaud (sic), et du vin blanc, froid (il n’y a, d’ailleurs qu’un vin de chaque catégorie, servi dans une bouteille vissée, type de ce que l’on sert dans les avions !). Moralité : on ne peut pas boire un vieux Bordeaux tous les jours !
Progressivement, nous approchons de la grande conurbation de Chicago. A partir de De Kalb, les parkings de concessionnaires de voitures prennent le pas sur les  champs de maïs ou de soja. Et, bientôt, nous retrouvons des noms familiers, comme Illinois 120 (la route) ou Lake County, puis enfin Gurnee.
Nous avons réservé une chambre au Holiday Inn où j’avais l’habitude d’aller quand je travaillais à Gurnee. Cela remonte à 1987 et j’ai dû même y avoir été un des premiers clients. Nous avons un seul regret, c’est de ne pas retrouver Sébastien qui, un moment, avait pensé pouvoir faire coïncider un de ses voyages aux USA avec notre passage.
Une chose nous frappe en arrivant : c’est la première fois depuis 5 semaines que nous sommes dans un hôtel où la clim est arrêtée. Est-ce parce que nous sommes le 21 septembre, jour de l’automne, ou n’est-ce pas plutôt parce que nous commençons à être dans le Nord ?
Comme il nous reste un peu de temps avant de dîner, nous allons aux Gurnee Mills, le gigantesque ensemble de magasins d’usines qui, pour nous, fait partie des incontournables d’un arrêt ici. Mais, il nous semble qu’il a décliné un peu par rapport à notre souvenir et ce ne sont pas uniquement les nombreuses pubs en espagnol qui nous font dire cela.

Quant au steak de ce soir, nous le mangeons au Lone Star à la santé de Sébastien !

dimanche 20 septembre 2015

USA 2015 : Dimanche 20 septembre 2015

De Quincy à East Peoria



 Le Mississippi en arrivant à Keokuk.





 Pèlerinage : l'Iowa, Keokuk, Roquette America et Le Hawkeye Restaurant !





 Le Mississippi.





L'Illinois River à Peoria.

Dimanche 20 septembre 2015

Notre route de retour nous conduit ce soir à Peoria, au centre de l’Illinois, mais, après la messe, nous prenons la direction opposée, celle de l’ouest, pour faire un détour par Keokuk.  Nous retrouvons les petites routes de campagne du Midwest, traversons des « capitales » de 150  voire 400 habitants et franchissons le Mississippi pour entrer dans l’Iowa (Keokuk est un point triple, avec l’Iowa, au nord, le Missouri, au sud, et l’Illinois, à l’est).
Nous passons devant les bâtiments administratifs de Roquette America, aujourd’hui abandonnés et à vendre et que j’ai connus sous de meilleurs jours ! La ville, elle-même, semble en perte de vitesse et les nids de poule parsèment les rues.
Mon sens de l’orientation infaillible fait que je mets un temps certain à retrouver l’usine. Elle, au moins, n’a pas l’air d’avoir beaucoup changé, en tout cas vu de l’extérieur ! Mais, le quartier qui l’entoure ne s’est pas amélioré !
Par contre, une chose a subsisté, même si elle ne figure pas sur le GPS : le Hawkeye, le restaurant à côté de l’hôtel où j’allais, le seul restaurant correct de la ville, et qui servait, et sert toujours, de bon BBQ ribs ou des steaks. Ce qui montre, comme je le fais remarquer à Sylvie, que je retrouve plus facilement les restaurants que les usines !!!
Nous quittons Keokuk en remontant le Mississippi par sa rive gauche en direction de Nauvoo, un lieu important pour les Mormons car c’est là que Joseph Smith, leur  fondateur, a trouvé la mort, tué par une foule qui l’accusait de polygamie et de vouloir instaurer une théocratie. Mais nous n’aurons pas le temps de refaire une visite que nous avons déjà faite dans les années 90. Kathleen, tu y étais : t’en souviens-tu ?
La route nous donne de belles vues sur le Mississippi, la «  grande rivière » comme l’appelaient les indiens qui, par l’intermédiaire des trappeurs français, ont donné son nom américain au fleuve. C’est vrai qu’il est vraiment impressionnant et encore sommes-nous à un millier de kilomètres de son embouchure dans le Golfe du Mexique.
Nous sommes là sur la grande artère nord-sud du pays, que double la ligne de chemins de fer sur laquelle nous voyons passé 3 trains de plus en 100 wagons en moins de 5 minutes. Une ligne mythique, aussi, qui a longtemps marqué la limite entre le pays civilisé et l’aventure… !
Nous prenons ensuite la direction de l’est. Les routes rectilignes se succèdent, bordées, comme au début de notre voyage, de maïs, mûr maintenant et partiellement récolté, et de soja.
Une petite anecdote qui en dit long sur l’influence des lobbies pétroliers et agricoles. On vend dans tous les états que nous avons visités de l’essence 100 % pétrole et de l’essence mélangée avec de l’éthanol, d’origine agricole. Le produit comprenant de l’éthanol est 5 à 8 cents/litre moins cher que le produit 100% pétrole. Dans l’Oklahoma, état pétrolier, la publicité dit « soyez bon pour votre moteur, achetez du 100 % Pétrole ». A Keokuk, dans un état agricole, le 100 % pétrole est qualifié de « sans plomb », le produit comprenant de l’éthanol est qualifié de « super sans plomb » !
Tout ceci nous amène à Peoria où nous sommes déjà passés plusieurs  fois et où j’ai eu également l’occasion de venir pour Roquette. Après quelques détours (car la rue de notre hôtel, tout neuf, ne figure pas dans notre GPS), nous aboutissons au Holiday Inn and Suites de East Peoria (East parce que nous sommes de l’autre côté de l’IIlinois River). Et c’est là que, pour ne pas nous compliquer la vie, car nous sommes surtout entourés des usines de Caterpillar qui a son siège mondial à Peoria, que nous dînons.


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