Repas face à la mer
Construction de maison sur pilotis
Alain se baigne
Biloxi, l'église des pêcheurs, avec ses vitraux représentant des pêcheurs (1964)
Le soleil se couche ...
... Et les lumières s'allument
Samedi 25 octobre 2014
Nous
commençons notre première journée à Biloxi comme il se doit, en allant au
visitor’s center.
Et d’entrée
de jeu, nous sommes plongés dans ce qui a marqué l’histoire récente de la région
et de la ville, Katrina, puisque le centre se situe dans une réplique, à
l’identique, d’une maison patricienne où il était installé avant l’ouragan.
Une
exposition, organisée dans le centre, sur l’histoire de la ville retrace la
venue des colons français, le passage sans beaucoup d’influence de la
colonisation britannique (1763 – 1770) puis espagnole (1770 – 1811), l’éphémère
République de la Floride Occidentale – Western Florida (1811 – 1817), puis
l’entrée (1817) et la sortie (1861) de l’Union. A une époque où la demande en
bois est importante, notamment pour la construction des voies ferrées, la
région connaît un développement économique important grâce à ses forêts. Au
début du XXième siècle, c’est la mer qui prend le relais du
bois : Biloxi est surnommé « ‘The world capital of seafood » (ni
plus, ni moins) ! Et puis la mer également fait de Biloxi (et de la
région) une destination touristique recherchée. Par contre, bien que nous
soyons dans l’Etat du Mississippi, nous ne sommes pas ici dans le pays du
coton, ni des plantations, ni de l’esclavage !
Mais nous
sommes dans le pays des ouragans dévastateurs, Camille en 1969 et Katrina en
2005. 5000 maisons ont été détruites et 53 personnes tuées par Katrina rien
qu’à Biloxi où les vagues ont atteint des hauteurs de 10 mètres. La ville est
quasiment rasée. Si cela vous intéresse,
vous trouverez des photos saisissantes de Biloxi avant et après Katrina
sur le site http://www.louisianaphotos.com/Katrina/B_A/Biloxi.html
La ville
aujourd’hui est bien sûr largement reconstruite. Le bord de mer a retrouvé ses
casinos mais de nombreux terrains sont encore vides alors que dans les années 1960, le bord de
mer était continuellement bordé de constructions.
Alors
qu’aujourd’hui tout, la mer, le vent, le soleil, semble si calme et invite au
repos et à l’insouciance, il est impossible d’imaginer un tel déferlement
destructeur d’eau et de force. Mais, nous, nous profitons de ce beau temps en
déjeunant sur le bord de la plage ! J’en profiterai même pour me baigner
(Sylvie préfère me photographier, de loin !). L’eau est chaude et j’y
entre encore plus facilement que dans la piscine à Cordes. Par contre, elle est
peu profonde et il faut beaucoup marcher pour être en mesure de faire la planche
sans toucher le sable (suis-je si gros ?).
Mais, c’est
l’heure de la messe (ici, les messes anticipées du samedi ont lieu à 17 h 00
voire 16 h 30) dans une église construite il a 50 ans (l’évêque vient demain
fêter le cinquantenaire de l’église) et qui a survécu aux ouragans malgré les
destructions. Heureusement, car l’architecture en est jolie et assez originale
avec son toit en forme de coquille saint jacques : l’église s’appelle en
effet l’église des pêcheurs (en non pécheurs).
Mais
aujourd’hui, c’est mon anniversaire comme me l’ont très gentiment rappelé les
enfants, et nous avons réservé une table dans un bon restaurant. Et c’est vrai
que notre repas est très bon, à base de produit de la mer (crabe, écrevisses,
crevettes, en entrée, finement mélangés à de l’aubergine et des épinards puis
crevettes grillées pour Sylvie et huîtres chaudes, délicieuses, pour moi) pour
terminer, en dessert, par de la boue du Mississippi (« Mississippi
mud ») à vous faire croire que les
ouragans pourraient avoir un bon côté !
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