l'US90 entre Lake City et Jacksonville Beach : les pins et les prisons
Passage au-dessus du "waterway"
Joe's Crab Shack
Jacksonville Beach
Dimanche 19 octobre 2014
Changement
de programme : Sylvie vient de se rendre compte que l’exposition de
patchwork, objectif de notre détour par l’est, n’a pas lieu ce week-end mais le
week-end prochain ! Qu’à cela tienne, nous trouverons bien quelque chose
de sympa à faire aujourd’hui.
Nous
décidons d’aller jusqu’à la mer, à la hauteur de Jacksonville, la grande ville
du nord de la Floride et la plus peuplée de tout l’état. Nous prenons même nos
maillots de bain !
Comme à
notre habitude, nous partons par le chemin des écoliers (la US 90) qui va vers
l’est, parallèlement à l’Interstate I 10, que nous prendrons au retour.
A nouveau,
des routes toutes droites, sans personne, qui traversent d’immenses forêts, de
pins notamment, qui ne sont pas sans
faire penser à la forêt des Landes, en encore moins peuplé. En effet, l’endroit
est vide à l’exception de plusieurs prisons, maisons de corrections, camps de
travail, et unité de réinsertion, gérés par la Floride (par opposition aux
établissements fédéraux). Ceci nous rappelle que les USA sont le pays dont le taux
de détention est le plus important au monde avec 700 détenus pour 100 000
habitants soit plus de 2 millions de prisonniers (contre un taux de détention
de 100 pour 100 000 habitants en France, soit 60 000 prisonniers).
Des
dizaines de kilomètres d’arbres plus loin, nous entrons dans l’agglomération de
Jacksonville, avec comme souvent dans pareille agglomération, sa succession d’entrepôts, dont beaucoup pour la grande
distribution (Target, Walmart), et de petits ateliers (soudage, mécanique, etc),
pas toujours très rutilants. Au retour, nous prendrons un autre chemin bordé,
lui, sur plusieurs kilomètres de concessionnaires automobiles de toutes les
marques avec leurs véhicules bien rangés pour la vente et leurs petits fanions
volant au vent.
Nous
arrivons enfin sur l’une des plages de Jacksonville : nous nous attendions
à une plage « urbaine » avec sa digue, ses immeubles en front de mer,
et sa difficulté à parquer (après tout, Jacksonville compte plus de 800 000
habitants), mais nous tombons sur une immense plage de sable blanc, aisément accessible, bordée de maisons individuelles ou de petits
immeubles.
C’est donc
au bord de la plage, dans « la cabane à crabes de Joe », que nous
déjeunons de… crabe de l’Alaska, avant de marcher le long de la dite plage
et de constater que l’eau n’est pas froide du tout. Mais, à cause du vent (et
parce que nous ne sommes pas courageux), les maillots de bain resteront dans la
voiture.
Nous
terminons tranquillement la journée à l’hôtel avant de dîner italien car la vie
n’est pas faite que de steaks ou de seafood !
Finalement,
malgré l’absence de patchwork, nous avons passé une très bonne journée.
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