Du coton, mais aussi des cacahuètes et des noix de pécan
Entrée en Floride, où il fait bon se réchauffer l'hiver
Samedi 18 octobre 2014
Nous continuons
notre route vers l’est puisque note halte de ce soir sera en Floride, plus très
loin de l’océan (une centaine de kilomètres environ).
Et c’est
toujours la Géorgie rurale qui nous accueille ce matin : des routes toutes
droites, une bourgade tous les 30 kms, une plus grande ville tous les 50, et
quelques voitures ou camions sur la route. Le paysage n’est guère différent de
ce que nous avons vu hier : prairie, champs de cacahuètes et de coton et
forêt. Les bourgades sont vraiment « in the middle of nowhere » et
l’on se demande où les habitants s’approvisionnent. Les plus grandes villes comme
Thomasville (18 000 habitants) ou Quitman (4 000 habitants), où nous
arrêtons pour déjeuner dans un Crackel Barrel, paraissent, en comparaison,
des métropoles. Elles ont des
centres commerciaux, des établissements scolaires et d’innombrables
stations-services le long de la route principale.
Après 3
heures de cette route, nous atteignons, à Valdosta (qui tire son nom de Val
d’Aoste) l’Interstate 75, l’un des principaux axes Nord/Sud du pays, qui
descend du Michigan (Sault Sainte Marie), passe par Atlanta pour terminer sa
route à Miami. Ce n’est plus la même atmosphère que ce matin : la route
campagnarde et déserte a laissé la place à une route chargée qui, à en juger
par les nombreuses publicités qui bordent l’autoroute, conduit vers les lieux
de vacances, pourtant encore loin. Mais c’est vrai qu’avec cette température
estivale (plus de 30°C), ce ciel bleu et cette végétation presque tropicale, on
a l’impression d’être en vacances.
Nous arrivons
vite à Lake City, premier échangeur en Floride, et croisement entre l’I 75 et
l’I 10, d’où est née une ville faite d’hôtels (de chaînes), de restaurants (de
chaînes), de stations-services (de chaînes).
Ce soir et
demain, nous coucherons au Comfort Suites, plus élégant que le Quality Inn de
ce matin. Mais, nous ne sommes plus tout à fait dans le même monde qu’hier
soir !
Cela ne
nous empêche pas de trouver une messe avant d’aller dîner d’un T-bone steak au
Longhorn steak house voisin de notre hôtel. Je vous laisse deviner le poids du
dit steak (pour vous aider, Sylvie me demande d’ajouter qu’elle a mangé un
morceau 2 fois plus petit que mon steak !)
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