Mobile Museum of Arts
Chez Felix
Mobile Bay vue de chez Felix
Jeudi 23 octobre 2014
Nous visitons
ce matin le Mobile Museum of
Art (comprendre musée d’art de Mobile et non pas Musée mobile d’art !),
un de ces nombreux musées d’art municipaux crées aux USA à partir du don d’un couple
de riches donateurs et qui continue à vivre par les dons, à défaut de le faire
par le prix des entrées (car aujourd’hui, c’est gratuit) ou le nombre de
visiteurs. Ce musée se trouve dans un magnifique parc, tout près de notre
hôtel, et s’il n’abrite pas des œuvres de peintres majeurs, hormis un Norman
Rockwell reconnaissable au premier coup d’œil, il présente, de façon très
agréable, des œuvres intéressantes et assez éclectiques, européennes,
africaines, asiatiques mais aussi américaines sur qui nous nous arrêtons plus
longtemps. Sont ainsi présentés, selon l’ordre chronologique, des meubles et
des portraits de l’époque coloniale ou de la révolution, des paysages
spectaculaires de la première partie du
XIXème siècle (le pays se découvre), des scènes de la seconde moitié
du XIXème siècle, puis des
œuvres plus récentes comme cette locomotive de 1935 typique d’une facette de la
peinture américaine fascinée par la technique et sa puissance qu’elle
représente très précisément pendant qu’au même moment, en Europe, on était en
pleine abstraction surréaliste. Il est frappant également de voir que de
nombreux artistes sont d’origine européenne (souvent d’Europe de l’Est, y
compris Ukraine et Russie, partis aux USA fuir la dictature et la guerre).
Pour
déjeuner, nous traversons la ville et nous arrêtons dans l’un de ces
restaurants sur le bord de la baie, faussement anciens ou délabrés. Nous
faisons un très bon repas avec, en entrée,
une soupe de crabes pour Sylvie et des huîtres fraîches pour moi. C’est
la première fois aux USA que je mange
des huîtres iodées (d’habitude elles sont fades et il faut y ajouter du Tabasco
pour leur donner du goût de …Tabasco !!!) pour terminer par un plat
d’écrevisses (crawfish –écrevisses - gritouffee, mélange du mot gritt, gruau de
maïs, et du mot étouffée). Nous prévoyons de revenir ce soir y dîner.
Nous
passons ensuite une partie de l’après-midi à faire du shopping dans des
magasins de vêtements, immenses, avec quelques clients et des prix très
inférieurs aux prix français (une robe
pour Sylvie pour 50 US$ ou une chemise et un pantalon pour moi pour moins de 60
US$) mais un vrai service et il ne s’agit pas de magasins d’usines. La question
demeure : comment font ils ? J’aimerais bien le comprendre sachant que les
articles viennent du même endroit, à savoir de Chine ?
Et pour le
dîner, nous retournons chez Felix et dégustons les mêmes huitres ou la même
soupe au crabe qu’à midi (crabe et huitres viennent de la baie à quelques
kilomètres du restaurant), de la truite (là aussi de la baie) ou du red fish,
accompagnés de succotash (mélange de maïs et de fèves – limas).
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