Croisement d'autoroutes au-dessus de Mobile Bay
Fairhope
Gulf Shores : le bayou
Gulf Shores : la plage
Le "Water Way"
Coucher de soleil sur Mobile
Mercredi 22 octobre 2014
Maintenant
que nous avons vu la ville de Mobile, il nous reste à visiter la baie, du moins
une partie, la partie est, car la baie est vaste (50 kms de longueur sur 40 de
largeur).
A la sortie
de Mobile, routes et autoroutes nous amènent directement sur la baie, et nous
sommes entourés d’eau de chaque côté. Au loin, la silhouette du navire Alabama,
utilisé par la Navy durant la guerre du Pacifique, domine le mémorial consacré
aux soldats de l’Alabama morts durant la 2ème guerre, la guerre de
Corée, celle du Vietnam et les guerres en Irak.
Puis,
longeant la côte en direction du sud, nous traversons des endroits tout à fait
raffinés, couverts de belles maisons posées sur de grands terrains, le genre
d’endroit où les habitants doivent être
assez fortunés ! Nous passons ainsi à Daphne, Montrose puis, plus loin, Fairhope.
Cette
partie de la côte est connue pour un phénomène particulier qui n’existe qu’ici (et
dans la baie de Tokyo) appelé ici le « jubilee ». De manière
sporadique, sans être en mesure de le prévoir, en général avant l’aube et par
temps chaud, les poissons (principalement le flounder – limande), crevettes et
crabes de la côte s’amassent en foule au bord des plages créant les conditions
d’une pêche miraculeuse, prétexte à festivités pour tous les gens du rivage.
L’explication de ce curieux phénomène
serait que la teneur en oxygène de l’eau un peu plus au large diminuerait
fortement, sous certaines conditions de température de l’eau, de direction du
vent et d’amplitude de la marée, du fait de l’accumulation de débris organiques, chassant
tous les organismes vivants vers les plages où ils sont pris au piège.
Autre
phénomène fréquent, mais moins miraculeux, qui frappe la région : les
ouragans. La ville de Fairhope a été touchée par 4 ouragans dans la années 90
l’ouragan Ivan en 2004 et Katrina en 2005, emportant, chacun, les quais, les toits et les arbres et faisant
à chaque fois de très gros dommages.
Mais nous
visitons ces endroits par une belle journée chaude et ensoleillée et trouvons
l’endroit idyllique avec de beaux arbres et de belles propriétés donnant
directement sur la plage (donc directement touchées en cas de tempêtes).
Nous
continuons notre promenade jusqu’à Gulf Shores où nous mangeons dans un restaurant
au nom prometteur « The oyster house » (la région regorge d’huîtres).
Nous sommes devant le bayou et c’est sous la surveillance d’un héron que nous
mangeons de la limande, des huîtres, des crevettes et des écrevisses, frits
malheureusement, mais aussi des morceaux d’alligator (ce qui tend à montrer que
l’homme est plus dangereux pour le crocodile que le crocodile pour
l’homme !).
Puis
ensuite, nous allons rendre visite à la mer, la pleine mer, le long d’une plage
de sable blanc aussi immense que celle de Jacksonville, dimanche dernier, mais
encore plus vide.
Le temps
passe ainsi bien vite et nous sommes confrontés à un choix difficile car
nous avons repéré des « antique malls » mais aussi un immense mall de
magasins d’usine et n’aurons pas le temps de nous arrêter aux deux endroits.
Nous optons pour la deuxième solution, au prétexte qu’il nous sera plus facile,
dans la suite de notre voyage, de trouver des brocanteurs que des magasins
d’usine !
Bref, c’est
à la nuit tombante que nous regagnons notre hôtel.
Et, pour le
dîner, nous mangeons des satsuma, un fruit que nous avons acheté ici comme
fruit local. Il est vrai que c’est un fruit cultivé dans la région mais, en
fait, il s’agit d’une sorte de mandarine
originaire de Chine et arrivée aux USA en passant par le Japon.
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