De Tolède à Cordoue : des châteaux perchés, des moulins à vent et beaucoup d'oliveraies
Mercredi 9 mai
2012
Nous quittons Tolède et reprenons la route pour Cordoue à environ 350 kms au sud
de Tolède.
Nous sommes dans la Mancha, la patrie de Don Quichotte. C’est
effectivement une région austère, faiblement peuplée, aride, à 700 mètres
d’altitude. L’autoroute est déserte. Dans la campagne, rien ne semble pousser à
part des oliviers et de la vigne, de plus en plus fréquents au fur et à mesure
où nous descendons vers le sud. Comme nous sommes dans le pays du vent, d’innombrables
éoliennes ont pris la place des moulins dont il reste cependant quelques
exemplaires qui ont échappé à la vindicte du « sieur à la triste
figure ». Mais nous sommes aussi au pays du soleil et l’on voit de très
nombreux champs de panneaux solaires.
Alors que nous descendons du plateau sur lequel nous sommes
depuis Tolède, l’activité agricole se fait plus intense et de gros bourgs se
font plus fréquents. Nous passons à proximité de Manzanarès, de Valdepenas,
puis de Bailén et nous nous arrêtons pour déjeuner à Andujar dans la Province
de Jaén. Nous sommes maintenant en Andalousie et avons parcouru 1200 kms depuis
notre départ de Cordes.
Il nous faut un certain temps pour trouver un restaurant et
au moment de quitter les faubourgs de la ville, Sylvie repère un hôtel qui fait
restaurant. Il est 14 heures, la salle à manger est vide (elle se remplira
ensuite – nous sommes en Espagne !) et nous mangeons une « soupe de
peccadilles » et Sylvie prend du poisson « plumé ». Nous avons
encore des progrès à faire en espagnol mais moyennant 22 € pour deux (vin,
café, nappes compris) nous commençons à nous habituer aux prix espagnols. Nous
reprenons notre voiture : le thermomètre marque 42°C et ne descend pas en
dessous de 33°C de toute la fin de notre trajet.
Nous arrivons à Cordoue rapidement après avoir quitté notre
restaurant mais il nous faut près de une heure pour accéder à notre hôtel situé
contre la mosquée-cathédrale de Cordoue. Ce n’est qu’à la troisième tentative
que nous arrivons à l’hôtel Conquistador après avoir cheminé dans les ruelles
de Cordoue guère plus larges que la voiture. L’avantage, c’est que nous sommes
en plein zone touristique et que nous n’aurons pas besoin de la voiture pour
visiter la ville.
Après nous être
installés, nous allons repérer les lieux : nous faisons le tour de la
mezquita et avons l’impression d’être au Maroc même si le clocher de la
cathédrale est venu couronné le minaret ; nous traversons le Guadalquivir
sur le pont romain (qui me semble bien large !) et revenons nous promener
dans les ruelles du vieux quartier. C’est un peu touristique, bien sûr, mais
dès que l’on s’écarte un peu, on se promène dans des ruelles vides, où de temps
en temps un peu de fraîcheur s’échappe des portes entre-ouvertes et où on peut
admirer des patios fleuris. C’est l’été.
Nous terminons notre après midi en se désaltérant d’un jus
d’orange dans le patio de notre hôtel.
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