Du côté français des Pyrénées
Du côté espagnol des Pyérénes
Dimanche
6 mai 2012
Comme toute la France le sait, c’est aujourd’hui le 2ème
tour des élections présidentielles. Nous remplissons donc notre devoir
d’électeurs avant de partir pour un peu plus de 2 semaines de vacances en
Espagne.
Notre première étape nous mène à Saragosse, capitale de
l’Aragon, puis, en bons retraités
que nous sommes, nous prendrons notre temps pour descendre vers
l’Andalousie que nous visiterons
plus longuement, avant de remonter par l’est du pays et regagner Cordes le 24
mai.
Nous prenons donc la route vers Toulouse puis l’A 64 qui
longe les Pyrénées. Notre GPS nous recommande de traverser les Pyrénées par le
Tunnel d’Aragnouet – Bielsa alors que j’avais plutôt prévu de passer par Tarbes
et le col du Somport.
Mais le choix du GPS n’est pas mauvais, en tout cas pour une
voiture car il n’est pas conseillé aux camions d’emprunter cet itinéraire du
fait de pentes parfois fortes et de la route et du tunnel plutôt étroits.
Du côté français, la vallée (des Nestes, du nom des rivières
qui dévalent des sommets) est très encaissée. On devine une petite activité
d’élevage (moutons) et quelques usines qui tirent leur énergie des ressources
hydrauliques. Par-dessus le marché, il y a les sports d’hiver et on devine, bien
qu’elle soit déserte aujourd’hui, que Saint Lary Soulans, où nous nous arrêtons
pour déjeuner, déborde d’activité durant l’hiver.
La route continue ensuite de monter jusqu’à 1850 mètres et
les 3 kilomètres du tunnel,
construit à la fin des années 70 et actuellement en rénovation, nous permettent
de franchir les montagnes et la frontière. Bienvenudos en Espana.
Du côté espagnol, la vallée s’élargit rapidement. Le paysage
est plus joli que du côté français (le soleil ne gâche rien). Il pourrait faire
décor de film et parfois, comme dans l’ouest américain, on s’attend à ce qu’un indien
(à moins que ce soit un « caballero ») vous décoche quelques flèches
du haut de sa colline. Mais la région ne semble pas aussi active : pas de
stations de sports d’hiver, une route déserte, et les retenues de des barrages
hydro-électriques, qui sont à un niveau bas malgré la saison, nous rappellent
que l’Espagne souffre de sécheresse depuis déjà quelques années. De temps en
temps, des constructions couronnent les promontoires : ainsi le sanctuaire
de Torreciudad construit récemment en l’honneur du fondateur de l’Opus
Dei ; plus loin le Monastère de San Juan de la Pena.
Nous atteignons ensuite Barbastro, petite ville viticole,
puis Huesca, petite capitale, et la région s’anime : la route laisse la
place à l’autoroute, et les villes deviennent plus nombreuses et plus
importantes. Nous atteignons ainsi Saragosse et passons à proximité de la
basilique et de la cathédrale qui font sa notoriété avant de rejoindre notre
hôtel. Il est trop tard pour aller faire des visites et nous apprenons dans notre chambre la victoire de
F. Hollande avant de dîner à l’heure espagnole (ou presque). A en croire la
télé, il pleut à Tulle comme à Paris : ici, il fait beau ! Mais ne
croyez pas que c’est pour fuir le nouveau président que nous sommes à
l’étranger !
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