Les tomates que vous mangez en ce moment viennent d'ici et ce n'est pas très beau comme paysage. Les panneaux solaires sont plus discrets.
Mardi 22 mai 2012
Hier, la journée a été consacrée à la côte, aujourd’hui elle
sera consacrée à l’arrière pays.
Nous partons vers Almeria, retrouvons les serres en
plastique, nous perdons quelque peu entre la ville nouvelle de Toyo et
l’aéroport mais finissons par reprendre l’autoroute vers Grenade. Après avoir
salué au passage Viator et Pechina, nous arrivons dans le seul désert en
Europe, le désert de Tabernas. Les coteaux pelés, la sécheresse, les cactus, la
couleur ocre en font un vrai décor de western, à tel point d’ailleurs que
quelques westerns connus y ont été
filmés (Pour une poignée de dollars, le Bon, la Brute et le Truand, et même,
dans un genre différent, Lawrence d’Arabie). Et c’est vrai qu’encore une fois
l’Espagne nous offre ses magnifiques grands espaces qui sont si éloignés de nos
paysages français. Mais nous laissons de côté les divers parcs d’attraction
consacrés aux westerns : quand on a vu Tombstone ou les studios de Tucson,
ce serait perdre notre temps. Par contre, nous nous arrêtons dans le village de
Tabernas qui a une belle église en briques avec un joli portail Renaissance
mais nous remarquons surtout les grand-père qui jouent aux dominos en sirotant
leur petit verre de vin blanc. Pourquoi rentrer à Cordes ?
Nous nous dirigeons ensuite vers Nijar. Le paysage est plus
verdoyant, plus riche et on trouve de nombreuses plantations d’oliviers ainsi
que des usines de production d’huile. Avant de descendre sur Nijar, nous
empruntons une vraie route de montagne tant elle serpente et surplombe des
ravins inquiétants. Nous sommes à nouveau dans des endroits vides de toute
population : seule marque de la présence de l’homme : un champs de
panneaux solaires !
Nijar, qui a donné son nom au canton de cette partie de la
côté, est une petite ville (20 000 habitants) où le Guide Vert nous avait
recommandé un bon restaurant et de beaux ateliers de potiers traditionnels. En
fait de restaurant, celui indiqué est remplacé par un bar à tapas tenus par 2
jeunes franco-espagnols. Et pour 13€ en tout, nous faisons deux bons petits
repas. Quant aux ateliers de potiers, c’est l’heure de la siesta et ils sont
tous fermés. Heureusement, nous tombons sur la seule boutique ouverte de toute
la ville et trouvons un plat à notre goût.
Notre promenade nous mène ensuite dans le parc naturel karstique de Yesos où nous retrouvons
les paysages de Guadix (à l’exception de habitations troglodytes) puis nous
atteignons Sorbas où, là aussi, les potiers font la sieste…qui ne termine certainement
pas avant 17 h 00 !
Il est donc l’heure de rentrer à notre hôtel, consulter nos
mails, y répondre, car le retour à la maison est proche, puis de dîner au
restaurant de l’hôtel avec des voisins australiens amoureux de l’Europe où ils
passent 7 semaines de vacances puis de prendre un Pinacolada offert par la maison. De quoi bien
dormir !
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