Sur notre chemin, la ville de Guadix avec sa cathédrale et ses maisons troglodytes
Dimanche
20 mai 2012
Point de char en sortant de notre hôtel mais nous retrouvons
notre fidèle voiture, qui nous attend au parking public, pour prendre la route
vers notre dernière étape de vacances, San José près d’Almeria, distant de 200
kms.
Nous quittons donc Grenade alors que quelques rares gouttes
de pluie incitent les grenadins (et grenadines) à sortir leur parapluie. Très
vite, dès la sortie de la ville, nous montons le long de la Sierra Nevada et nous
arrivons rapidement au niveau des nuages. Les essuie-glaces sont en marche
lorsque nous passons le Puerto de la Mora de Huétor à 1390 Mètres. Nous
arrivons ensuite à Guadix au centre d’une région au relief karstique qui fait
penser à l’Anatolie (où je ne suis jamais allé !). Nous nous y arrêtons
pour rejoindre le Barrio de las Cuevas, le quartier des grottes ou, plus
exactement, des maisons troglodytes. Au total, on en compte 2000, ce qui fait
de Guadix la plus forte concentration de maisons troglodytes en Europe.
Si ces grottes ont d’abord accueilli les gitans arrivés
d’Inde en Andalousie en 1562, elles forment aujourd’hui tout un quartier de la
ville où l’on voit émerger des cheminées blanches (mais aussi des antennes de
télévision) de tertres ocres d’argile dans lesquels ces maisons sont creusées.
Cet argile a la caractéristique de se durcir au contact de l’air ce qui permet
de bâtir des grottes imperméables qui gardent une température constante de 20°C
tout le long de l’année. Stéphanie et Jean-Marie et Benoît et Flora ont passé
des vacances il y a quelques temps dans des habitations semblables, à proximité
de Guadix.
La ville renferme également une belle cathédrale et un
Alcazaba (forteresse musulmane) datant du XIème siècle, tout à fait majestueux.
Nous reprenons la route dans un paysage toujours aussi
désertique où seuls les oliviers et les éoliennes poussent.
Alors que nous arrivons à proximité d’Almeria, nous recherchons un endroit
pour déjeuner ce qui nous fait faire, en vain, quelques détours par des
villages qui répondent au nom de Pechina ou Viator et ont un intérêt identique
au nombre de restaurants, nul.
Nous nous approchons du bord de la mer. Il fait un beau ciel bleu mais un vent fort. Nous
commençons à voir de plus en plus de serres en plastique, plus élevées qu’en
France, de sorte que parfois, nous ne roulons qu’entre 2 murs de matière plastique.
Nous sommes au royaume de la
« plasticultura ».
C’est ainsi que nous arrivons à San José, petit village en
bord de mer, aux maisons blanches devenu récemment une station balnéaire
réputée. Heureusement, nous ne sommes qu’en mai et le village nous apparaît
bien tranquille.
Nous longeons chez Doña Pakyta (le nom de notre hôtel) et
c’est en ayant la mer devant nous que nous savourons une excellente paëlla aux
fruits de mer dans un grande salle de
restaurant pour nous tous seuls.
Nous nous
installons ensuite dans notre chambre qui, elle aussi, donne sur la mer. C’est
une grande chambre très agréablement décorée, comme le reste de l’hôtel, en
bleu et blanc, en parfaite
harmonie avec la couleur du village, de la mer et du ciel.
Nous repérons ensuite les lieux : le centre de village
est rempli des restaurants et également maisons de vacances à louer. Mais le
site, une petite crique bordée de chaque côté par de gros rochers, est très joli. Le village doit être
surchargé l’été mais est très agréable par ce mois de mai.
Et comme nous sommes au bord de lamer, quoi de plus normal
que de dîner le soir de poisson, du mérou, sans grande faim après notre paella
de ce midi (ou plus exactement de 16 h 00) et c’est au bruit des vagues que
nous nous endormons.
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