De San Jose à Gérone : beaucoup de forteresses sur les crêtes des collines
Jeudi 24 mai 2012
De même que les hirondelles s’apprêtent à quitter
l’Andalousie pour revenir chez nous, de même nous commençons notre retour vers
Cordes. Mais il sera plus rapide !
C’est avec regret que nous quittons donc Doña Pakyta, tant
cet hôtel est charmant, bien situé, bien aménagé et joliment décoré. Sans
oublier le personnel tout à fait accueillant et le temps qui nous a permis de
passer 4 jours tout à fait agréables, de vraies vacances d’été (sans la foule) avant
l’heure !
Nous disons donc au revoir au village de San José comme aux
serres en plastique qui entourent Almeria, passons au large de Nijar, de Las Negras et prenons la direction de Murcie. La
première grande ville traversée est Lorca sur le Rio Guadalentin qui fait de
toute la région une riche zone agricole, où nous identifions orangers,
oliviers, amandiers, alors que la
vallée est très vite cernée par des collines arides. Nous contournons Murcie
puis suivons tout un dédale d’autoroute en fonctionnement ou.…en construction
et arrivons dans les parages de Valence.
La route continue à être bordée de montagnes (l’Espagne est
le pays de la meseta) et au fur et à mesure que les plaines deviennent plus
larges, les cultures de fruits et de légumes deviennent plus abondantes et nous
rappellent que le pays qui pourtant n’est pas un gros producteur de céréales,
est la quatrième puissance agricole européenne.
Après, à nouveau, quelques difficultés pour trouver un
restaurant (les espagnols n’ont pratiquement pas d’aire de services sur les
autoroutes et les indications sur la route renvoient aux villages environnants
sans plus de précision), nous nous arrêtons dans un restaurant pour routiers.
Est-ce parce que nous sommes dans la région de Valence, mais on y sert (en
« primo » c'est-à-dire en hors d’oeuvre) de la Paëlla Valenciana que
Sylvie trouve, malgré tout, moins
bonne que la Paëlla Cordese !
Maintenant que nous sommes dans la plaine de Valence, nous
sommes entourés d’orangers. Cela me rappelle mes voyages chez Roquette à
Benifaio d’où, en février nous revenions couverts d’oranges succulentes. Malgré
cela, nous laissons Benifaio sur le côté, passons au large du « Centro
Penitencial » puis de l’usine Ford d’Almusafès et continuons notre
remontée vers le Nord.
Nous entrons ensuite en Catalogne et les panneaux en catalan
qui remplacent ceux en espagnol en témoignent. Nous approchons alors de
Barcelone. Le paysage change déjà : il est plus vert et les arbres
couvrent les collines, les plaines sont plus grandes et surtout, avec ses
usines, son trafic routier et toutes les constructions qui l’envahissent, il
est beaucoup plus urbanisé. Nous ne sommes plus en Andalousie mais, au
contraire, dans la partie riche du pays et cela se voit. Pour nous, c’est moins
les vacances !
Après avoir effleuré Barcelone, nous apercevons la Montagne
Sciée qui se découpe de manière menaçante et tranchante dans le ciel :
nous sommes tout près 2 lieux évocateurs pour nous : Montserrat et
Manrèse, deux lieux essentiels dans la vie de Saint Ignace.
Après avoir
parcouru près de 900 kms aujourd’hui, nous arrivons à notre hôtel, le Novotel
de l’aéroport de Gérone, qui me fait inéluctablement penser au Novotel de
Clermont-Ferrand que je connais bien. Sylvie s’attendait à quelque chose comme
le Hilton de O’Hare, mais nous trouvons un hôtel, certes à proximité de la
sortie d’autoroute mais dans un cadre tout à fait champêtre et c’est dehors, à
côté de la piscine, sans bruit d’avion (malgré Ryannair, Gérone n’est pas
O’Hare), que nous prenons notre dernier dîner espagnol. Nous ne sommes plus
qu’à 75 kms de la frontière française.
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