Vendredi 29
juin 2018 : Ketchikan -Vancouver
C’est notre
dernière journée à bord et nous arriverons à Vancouver demain en début de
matinée. Nous sommes maintenant dans les eaux canadiennes et avançons nos
montres d’une heure : nous n’avons plus que 9 heures de retard sur la
France. Et, pour ne rien gâter, après avoir passé la nuit dans le brouillard,
(mais ce n’était pas nous qui pilotions) nous retrouvons le soleil en fin de
journée
Rien de
prévu aujourd’hui si ce n’est profiter de la croisière et préparer nos affaires
pour débarquer demain. Car débarquer 2 500 passagers qui ne vont ensuite
pas au même endroit demande une bonne organisation si l’on veut éviter que
toutes les valises se mélangent. Nous, nous faisons partie du groupe important
de voyageurs qui vont vers l’aéroport de Vancouver, à ceci près que nous ne
prenons pas l’avion. C’est en effet à l’aéroport, en récupérant une voiture de
location que nous commençons la deuxième
partie de notre voyage, consacrée à l’Etat de Washington.
En
attendant, nous faisons partie du groupe « pink 3 » qui, si tout se
passe bien, doit nous mener à bon port à
travers les formalités de douane et d’émigration (nous entrerons au Canda pour
en ressortir quelques heures ensuite) et nos bagages avec.
Notre tour en
Alaska se termine. Nous avons vu des paysages extraordinaires, le plus
impressionnant ayant peut-être été les glaciers se jetant dans la mer. Nous
avons découvert 2 visages de l’Alaska : au centre, l’Alaska de la montagne
et des volcans avec des hivers de 6 mois où la vie s’arrête et celui de la
côte, tournée vers la mer aux températures plus clémentes. Mais, nous avons vu
un pays immense, dont on imagine facilement qu’il peut se révéler
hostile : « the last frontier ».
A
l’exception de l’Egypte et d’Israël, il y a plus de 30 ans, cela a été notre
première expérience de voyage en groupe. Il était en effet impossible de partir
en Alaska comme nous le faisons habituellement aux USA, « on our
own ». Les parcs nationaux ne nous auraient pas été ouverts. La côte ne
nous aurait pas été accessible. Nous n’aurions pas pu voir les glaciers depuis
la mer. Le vide du pays, où n’importe quel petit problème peut devenir
important, aurait, même sans difficulté, fini par être ennuyeux. Nous ne sommes
pas assez aventuriers !
Quant à
Tauck, ce fut un très bon choix : très bien organisé, une guide (Mike)
très professionnel tout en imprimant une atmosphère décontractée et bon enfant
dans le groupe des 42 personnes que nous
étions (et non 28 comme nous l’avons cru au début) et puis l’agrément de
pratiquer un peu notre américain...Une belle expérience !
Le tout se termine
par un dîner d’au revoir festif et bien
sympathique avec des gens qui, souvent, ont fait plusieurs voyages avec Tauck
dont ils sont devenus inconditionnels. Dans l’ensemble des gens plutôt évolués
qui ont voyagé à l’étranger, même si
Sylvie a cru déceler des fortes tendances
« trumpiennes » chez certains.
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