Mendenhall Glacier et son parc
Ballade en mer à la recherche des baleines
La capitale : Juneau
Mercredi 27
juin 2018 : Juneau
Juneau est
la capitale de l’état de l’Alaska, la seule capitale d’état aux USA à ne pas
être reliée par la route au reste de son état. Juneau n’est, en effet, accessible que par air ou par mer !
Avec
30 000 habitants, Juneau et la 3ième ville de l’Alaska, après
Anchorage (300 000 habitants) et Fairbanks (32 000). Elle tient son
statut actuel d’avoir été la capitale du Territoire d’Alaska se substituant à
Sitka, la capitale créée par les russes (l’Alaska a été vendue par le russes
aux américains en 1867).
Notre
première visite aujourd’hui est pour la forêt, toute proche, du Mendenhall
Glacier. Encore un glacier impressionnant (mais nous en avons déjà tellement
vus !). En plus de nous arrêter devant le glacier, nous suivons une piste
qui nous même à travers la forêt avec l’espoir de voir des saumons et des ours
(les seconds cherchant à attraper les premiers). Rien de tout cela mais une
très belle promenade dans une forêt très dense mais lumineuse par ce beau temps.
Instructive aussi avec des explications sur la vie compliquée des saumons : ils
vivent leurs premières années à l’endroit où ils sont nés, endroit qu’ils
quittent ensuite, leur physionomie ayant changée, pour aller vers la mer d’où
ils reviennent un jour ou l’autre, pour se reproduire puis mourir, à moins
qu’entretemps les ours se soient régalés de leurs filets.
Notre
seconde visite concerne le monde marin mais avec des animaux beaucoup plus gros,
les baleines. Reverrons-nous l’une ou l’autre des baleines dont nous avons fait
connaissance à Hawaii ? Nous feront-elles un petit bonjour ? En tout
cas, notre bateau croise 3 fois la même baleine (humpback c’est à dire
cachalot) qui est toute heureuse de se faire photographier avant de disparaître
avec sa réserve d’oxygène. Au total, il y a peut-être moins de baleine que dans
la passage entre Maui et l’ile de Kolokai, mais une baleine, c’est vraiment
…impressionnant !
Autre
animal rencontré, le phoque (sea lion), beaucoup moins imposant. C’est ainsi
que nous en rencontrons des centaines, tous agglutinés sur des rochers,
inertes. Seuls quelques mâles parfois se « prennent la gueule »
quelques instants puis tout redevient amorphe…Nous en avions vu des milliers au
sud de San Francisco tout aussi inertes
et antipathiques !
Antipathiques
aussi, mais nous n’en rencontrons pas, les orques (orcas), ces baleines dotées
de dents, vivant en groupe, comme les loups, ce qui les rend d’autant plus
dangereuses, tueuses de baleines ou de dauphins.
Nous
passons l’après-midi à bord alors que nous sommes encore dans le port et que
des dizaines d’hydravions décollent devant nous, confirmant l’absence de moyens
terrestres pour quitter Juneau.
17 h 30,
notre groupe Tauck se retrouve pour un dernier dîner formel (= tenues de soirées)
et je découvre avec intérêt que sur 6 personnes autour de la table, 3 portent des prothèses auditives et se
plaignent d’être gênées par l’ambiance bruyante….(N.B. please, refrain from
laughing!).
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