Le drapeau de l'Alaska : la grande ourse (représentant l'Alaska) et la grande étoile (le 49ème état)
le musée d'Anchorage
Ballade en hydravion
Dimanche 17
juin 2018 : Anchorage
Notre
première journée en Alaska commence par un tour rapide en autocar de la ville
d’Anchorage. C’est une ville récente qui ne comptait que 3 000 habitants
dans les années 30 et l’agglomération en compte maintenant 400 000.Le
développement du pays symbolisé par l’extraction du pétrole découvert dans les
années 60 et le rôle de l’aéroport comme plaque tournante des importations
asiatiques vers les USA expliquent cette évolution. Sans compter l’admission en
1959 de l’Alaska dans comme le 49 ième de l’Union. La ville est vide
(parce que c’est dimanche, je n’en suis pas sûr !). Les quelques grandes
tours, limitées à 22 étages depuis le tremblement de terre qui a dévasté la
ville en 1994 sont soit des hôtels soit des bureaux d’entreprises pétrolières.
On ne saurait mieux dire quels sont les deux piliers de la vie économique de la
région. Le reste de la ville paraît bien banal
Le matin
est ensuite consacré à la visite du Anchorage Museum. L’occasion de découvrir
la culture indigène issue de 11 tribus disséminées sur une surface qui fait plus de 2
fois la France, soumises à des environnements différents et soucieuses de tout
exploiter de leurs maigres ressources. C’est ainsi que les tribus proches de la
mer fabriquent des « seal gut parka » (des parkas faites d’intestins
de phoques) qui ne manquent pas d’élégance ou de jouets faits d’os de morses.
Les tribus plus à l’intérieur des terres ont des habits décorés de billes en os
et de peaux de bêtes qui rappellent certains habits indiens.
Nous
passons quelques temps dans le département consacré à l’art contemporain de
l’Alaska, riche en paysage de montagne ou de glace, au premier rang desquels
ceux de Sydney Laurence, un peintre des années 30.
Après un
rapide arrêt dans un restaurant italien de Wasilla, la ville qu’a rendu célèbre
l’inénarrable Sarah Palin, nous poursuivons jusqu’à Lucille Lake où nous attend
une flottille d’hydravions avec lesquels nous allons survoler les montagnes
environnantes et surtout le glacier qu’elles abritent.
C’est bien
la première fois que je prends un hydravion mais finalement c’est à peine si
l’on a conscience de décoller, ou, au retour, de se poser, sur l’eau.
Nous
survolons, de près, ce qui, par contre, est nouveau pour moi, les montagnes qui
entourent le lac mais ne dépassent pas le 1 500 m puis nous rejoignons le
glacier, immense rivière de glace et de neige mais les photos parlent mieux que
les mots.
La
promenade dure 2 heures dans un paysage magique, avec à quelque distance, des
sommets enneigés et ensoleillés. Nous sommes, bien sûr, un peu secoués dès que
nous passons au-dessus d’une ligne de crêtes.
Nous
prenons ensuite nos logements pour deux jours au Mount Mc Kinley Princess
Lodge, un resort fait de petits
bâtiments surplombés par le Delani, le sommet de l’Amérique du nord.
C’est dans
un des deux restaurants de cet ensemble que nous prenons notre dîner, cette
fois ci en amoureux, puisque les 2 autres personnes avec qui nous devions dîner
ne se sont pas présentées.
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