Le Wrangell National Park et ses volcans
Trembles
Epicéa blanc
Lupins et arnica
Roses de l'Alaska
Lupins
Morille
Oiseau emblème de l'Alaska: il change de couleur suivant les saisons
Le Trans Alaska pipepline : 800 miles de Purhoe Bay à Valdez
Copper Center
Wrangell River
Et des moustiques !
Vendredi 22
juin 2018 : Copper Center
Vous me
croirez si vous voulez, mais nous avons passé la nuit avec la fenêtre de notre
chambre ouverte tellement elle avait été réchauffée par le soleil de la
journée d’hier : qui dira que l’Alaska est un pays froid ?
Nous
commençons notre journée par visiter le Wrangell St – Elias National Park, 2
fois plus grand que le Denali National Park, sans compter son homologue du côté
canadien.
Nous
découvrons un paysage volcanique avec des sommets dont le plus grand atteint
16 000 pieds (4 800 mètres), dont les plus proches atteignent les
12 000 pieds. Nous sommes en effet dans une zone où la plaque pacifique
passe en dessous de la plaque américaine, en la soulevant. Ceci a pour effet
d’élever les terrains à la vitesse de 1 à 2 cms par an mais aussi de créer une
nouvelle chaîne de montagnes qui verra le jour dans quelques millions d’années,
un peu à la façon de ce qui se passe au large d’Hawaii.
Nous sommes
accueillis par un ranger passionné par son métier qui nous fait découvrir de
nouveaux paysages immenses de nature à l’état brut, mais aussi les arbres et
même les champignons de la région, dont des morilles (morels). Il évoque aussi
pour nous le passé industriel de la région avec, durant la première moitié du
XXième siècle, l’extraction du cuivre dont il ne reste plus grand
chose si ce n’ est dans le nom de la « capitale » de la région Copper
Center qui ressemble aujourd’hui plus à un village fantôme avec quelques
vieilles voitures rouillées qu’à autre chose.
Ressources
minérales pour ressources minérales, nous nous arrêtons près du pipeline construit
à la fin des années 70 pour acheminer le pétrole du nord de l’état jusqu’au
port de Valdez d’où il est ensuite transporté vers la côte est principalement.
D’une longueur de 800 miles, il achemine en 15 jours un volume quotidien de 500 000
barils de pétrole brut (loin derrière son record de 2 millions dans les années
90).
Demain en
fin d’après-midi, nous embarquerons pour notre croisière. Cet après-midi, nous
avons quartier libre. Sylvie en profite pour faire du patchwork et moi pour
recevoir mes mails (et jeter la plupart d’entre eux !), ce que je n’avais
pas réussi à faire pratiquement depuis notre départ d’Anchorage.
Nous
terminons la journée en dînant avec l’autre couple français du tour.
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