Visite des cuisines
Sur notre terrasse
Hubbard Glacier
Dimanche 24
juin2018 : Whittier – Hubbard
Glacier
L’équipage
de notre navire est principalement philippin mais le capitaine est
italien : est-ce cela qui explique que notre premier jour de croisière
sera un jour de « farniente » ? Pas besoin, en effet, de se lever tôt, un emploi du temps libre pour
profiter du bateau, de notre suite, du beau temps et des paysages au loin,
montagneux et enneigés, de la côte ouest de l’Alaska, le long d’une mer d’huile.
Voilà qui nous convient parfaitement.
En milieu
de matinée, nous faisons un petit tour
des cuisines Les repas de 2 600 personnes
sont préparés chaque jour sans compter ceux de l’équipage. 2 000 œufs sont
cassés chaque jour. 500 personnes en tout, y compris les serveurs, sont en
charge sur le bateau de la restauration. Cela fait des immenses cuisines qui
paraissent malgré l’heure (10 h 00 du matin) peu actives. Mais soyez rassurés,
nous aurons largement de quoi manger tout à l’heure à midi.
D’ailleurs,
midi approche et après avoir, non sans difficulté, pris une photo de nous deux
ensemble devant l’étrave de notre navire, nous allons nous rassasier au buffet.
Chacun sait en effet, depuis le XVième siècle, qu’une bonne nourriture est essentielle au maintien de la paix dans
un navire, ce que confirment les voyagistes du XXIième siècle qui
ont à cœur de proposer à leurs passagers des repas pantagruéliques dont il leur
faudra des mois pour en dissiper les effets… !
Et comme le
capitaine du navire est italien, nous terminons notre repas par 2 bons expressos.
Décidément, l’Alaska n’est plus ce qu’elle était … !
En milieu
d’après-midi, nous arrivons au Hubbard Glacier, un glacier qui trouve son
origine à une altitude de 4 700 mètres et parcourt 75 miles (120 kms)
avant de se jeter dans la mer, où nous sommes. De loin, on voit tout un
faisceau de glaciers qui se rejoignent dans cette baie, un peu comme des
rivières qui viennent se jeter dans un même endroit. Notre glacier est la plus
grosse de ces rivières. Au fur et à mesure que l’on approche, on aperçoit une falaise,
haute d’une centaine de mètres, qui parcourt toute la baie : c’est
l’épaisseur du glacier. Par endroit, par le jeu des reflets du soleil sur la
glace, cette falaise se colore d’un joli bleu clair. Parfois également on voit
des morceaux de ce front de glacier tomber à la mer avec, au loin, un bruit
sourd bien distinct et forces éclaboussures Ce n’est rien par rapport à quand
je mets un morceau de glace dans mon Ricard !
Ce soir, le
Champagne (ou ce qui en tient lieu)
coule à flot à l’invitation du capitaine (que nous ne voyons pas) et ensuite le
groupe Tauck se retrouve ensemble pour le dîner. Dommage que tout soit aussi
bruyant ce qui me gêne pour bien participer aux conversations …!
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