Ketchikan
Une échelle à saumons
Chez les Tlingits, tailleurs de totems
Jeudi 28 juin
2018 : Ketchikan
Nous
poursuivons notre route vers le sud et Ketchikan est notre dernier arrêt avant
Vancouver. Nous quitterons demain matin l’Alaska et les eaux américaines.
Une pluie
fine, mais tenace, nous accompagnera toute la journée : rien d’étonnant,
il pleut de cette façon 2 jours sur 3 mais les températures sont beaucoup plus
clémentes que dans le centre de l’Alaska avec une moyenne positive (en °C) en
hiver et 12 °C en été. C’est la ville la plus méridionale de l’Alaska, la
première ville rencontrée par les marins et voyageurs venant du sud et, par
conséquent, une ville traditionnellement chargée d’une réputation douteuse.
Comme
Skagway et Juneau, la vie de Ketchikan, à cette saison, est ponctuée par
l’arrivée des croisières et s’il subsiste une activité de pêche, les magasins
sont surtout des magasins pour touristes, vendeurs de bijoux ou de pierres, ou d’objets d’art locaux (en marbre, ou en bois
ou en peaux), ou, encore, de souvenirs pour touristes pressés déjà vus partout…
Comme à
Skagway et Juneau, les feux rouges sont remplacés par des agents munis d’un
signal stop qui se mettent au milieu du passage pour piétons pour arrêter les
véhicules, au demeurant peu nombreux.
La région
de Ketchikan est notamment habitée par une tribu indigène, les Tlingit et la
ville est couverte de totems, ces longs troncs de cèdres, sculptés de figures
(animaux ou visages humains) symbolisant l’histoire du clan du totem ou
célébrant l’un de ses grands hommes (shaman ou chef).
Une jolie
petite promenade dans le centre de la ville nous fait remonter la rivière jusqu’à
une échelle à saumon, installée par l’homme, leur permettant de remonter la
rivière (et pour certains, je pense, d’être capturés).
L’après-midi,
nous visitons un village Tlingit où nous assistons à une représentation de
chants et de danses traditionnels plutôt sympa mais pas très sophistiqués, ni
dans la danse ni dans la musique. Nous visitons également l’atelier où sont
sculptés les totems mais l’activité ne semble pas importante. Combien de temps arriveront
ils encore à préserver cette culture ?
De retour,
en ville, nous retournons dans une des boutiques de petits totems (les vrais
font une bonne dizaine de mètres de haut !) pour augmenter notre collections
de souvenirs de voyages, ou, comme le
pensent les enfants, d’objets inutiles…
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