Healy Pass, côté nord
Healy Pass, côté sud
Glengariff Bay
Bantry
Lundi 8 juillet 2019 Killarney-Bantry
Une journée courte au programme
aujourd’hui (120 kms) entre Killarney et Bantry via le col Healy, principale
difficulté de l’étape, comme disent les chroniques du Tour de France.
Une journée qui poursuit notre exploration
des pattes de l’ours.
Mais d’abord, je dois présenter mes
excuses à mes chers lecteurs pour ne pas avoir correctement identifié les pattes
de l’animal. Quand on regarde une carte d’Irlande (avec l’imagination dont je
suis capable) on peut voir un ourson sans queue, le profil tourné vers la gauche
avec les pattes de devant en haut, correspondant aux comtés de Mayo et de
Galway, et, en bas, correspondant à la côte sud-ouest du pays, les 2 pattes
postérieures se terminant par des doigts. Nos promenades d’hier et d’avant-hier
étaient dans les doigts des 2 pattes de derrière.
Nous commençons par reprendre la
même route qu’hier via la Ladies’ View et le Molli’s Gap où, comme hier, le
temps s’éclaircit, et nous arrivons à Kenmare qui se niche au fond de sa baie,
à 40 kms de la haute mer.
Nous traversons ensuite les Caha
Mountains avec des vues magnifiques sur la baie de Kenmare et le Ring of Kerry
au loin mais aussi, à nos côtés, les collines désolées qui s’élèvent à plus de
600 mètres. Un univers de pierre où, parfois on distingue un lac ou quelques
moutons en quasi liberté ou des restes de vieux forts ou des pierres levées,
signes d’une présence humaine ancienne. Cette route est très étroite et les
croisements sont périlleux, surtout lorsqu’un tracteur descend un peu vite. Mais,
heureusement, il y a peu de circulation et, bien sûr, aucun car. Tout se
termine donc bien, non sans quelques frayeurs.
Sur l’autre versant du col (340
mètres) on descend sur la baie de Bantry et on arrive à Glengarriff dont tous
les guides qualifient le climat de tropical (parce que les palmiers et le
bambou y poussent ?). C’est vrai qu’il fait 23 °C, un beau soleil mais, au
déjeuner, Sylvie n’a pas réussi à avoir du mahi-mahi, mais des coquilles Saint
Jacques.
Avec ses paniers à homards et ses
petits bateaux, le petit port de Bantry semble bien calme, bien loin, en tout
cas, de la fin des années 60, où des
installations de transbordement de brut venant du Moyen Orient y avaient été
installées pour être redistribué vers les raffineries européennes, ceci ayant
été arrêté en 79 suite à un accident qui a causé la mort de 50 personnes.
Nous profitons de la fin de l’après
mdi pour nous promener à pied dans la ville qui ne compte pas plus d’un millier
d’habitants mais de nombreux commerces (boucheries, quincailleries,
poissonneries et autres) sans compter les pubs.
Et
nous terminons la soirée en dînant de « sea bass » (bar ou loup de
mer) que vient couronner un Irish Coffee (un petit café après le repas, ça ne
se refuse pas !), alors que, dehors, le soleil nous éblouit. Climat
tropical vous disais-je
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire