Notre hôtel à Westport
Le Croagh Patrick
Clew Bay
Les Mweelréa Mountains et le Doo Lough
Killary Harbour : l'embouchure de la rivière Erriff
Kylemore Abbey
Clifden
Des lacs du Connemara
Lough Corrib
Livraison de tourbe
Mercredi 3 juillet 2019 Westport – Galway
Pour cette première journée de
notre deuxième semaine en Irlande, nous allons traverser une région où nous
sommes déjà venus plusieurs fois, le Connemara, rendu célèbre en France par Michel
Sardou.
Comme à notre habitude, nous
prendrons la route côtière pour rejoindre Galway, bien sûr beaucoup plus longue
et plus belle que la route directe.
Nous quittons Westport et son
animation pour aller vers l’ouest et nous retrouvons notre Croagh Patrick qui
se détache dans le ciel de façon si impressionnant et surplombe une baie découpée
magnifique sous cette lumière ensoleillée qui ne nous quittera pratiquement pas
de la journée.
Nous quittons la mer à Louisburgh
(presqu’un nom du Kentucky pour Benoît). Très vite, comme toujours lorsqu’on
s’éloigne de la mer, on monte, les arbres disparaissent, le paysage devient
immense et vide, l’activité humaine semble laisser la place aux moutons et à la
tourbe. Nous traversons les Mweelréa Mountains. De chaque côté, des collines
qui dépassent les 800 mètres et ruissellent d’eau se rapprochent de nous comme
si nous allions passer un col avant de redescendre dans la vallée parsemée de
lacs où l’on trouve parfois une barque avec 2 ou 3 pêcheurs.
C’est un paysage d’une rare beauté
d’autant plus qu’il n’est pas pollué par le tourisme, la seule route qui le
traverse étant trop petite et trop étroite pour accueillir des cars et leurs
inévitables hordes de touristes.
Au fond de l’embouchure de la rivière du même nom, nous
retrouvons la mer à Killary Harbor. Avant d’arriver à Clifden, nous passons
devant Kylemore Abbey, un curieux château de différents styles construit dans
les années 1860 par un riche anglais pour sa femme irlandaise. Devenu abbaye
pour accueillir une communauté de religieuses belges chasée par la guerre de
14, il est devenu pension de jeunes filles et nous y sommes passés plusieurs
fois en ayant l’impression que des fantômes écossais s’y étaient établis.
Aujourd’hui, les autocars y pullulent, les touristes aussi, venus s’y promener,
s’y rassasier, et visiter la belle boutique de produits irlandais.
Un peu plus loin, nous arrivons à
Clifden. C’est l’endroit où, en 1982, nous cherchions des pampooties (chaussons
en peau de mouton recouverts intérieurement de laine). Comme nous n’en trouvions pas, Benoît, du haut de
ses 4 ans, a décidé d’en chercher de son côté et a, bien sûr, échappé à notre
surveillance. Nous l’avons cherché en n’ayant qu’une peur, c’est qu’il soit
tombé d’un des quais où abordent les chalutiers. Quand heureusement, nous
l’avons retrouvé, pas plus inquiet que cela, il nous a dit qu’il n’avait rien
trouvé !
Le port de Clifden était déjà
touristique à l’époque ; il l’est encore plus aujourd’hui avec de nombreux
magasins pour touristes, y compris bars et restaurants, d’où sortent des
effluves de musique traditionnelle irlandaise. Mais, toujours pas de
pampooties. Benoît, peux-tu t’en charger ?
Nous gagnons Galway en passant par
Maam Cross où nous avions passé quelques jours durant notre voyage de noces en
1970 et avions découvert ces paysages plutôt sauvages voire austères du Connemara.
Plus loin, c’est Oughterard, sur
les bords du Lough Corrib. Nous y avons passé des vacances en 1973 avec
Stéphanie. Nous y sommes repassés en
1982 mais l’hôtel où nos avions séjourné était fermé. Un nouvel hôtel y a été depuis reconstruit.
Nous arrivons à Galway, la
troisième agglomération irlandaise en population. IL y a des feux rouges, des
embouteillages (c’est l’heure de sortie des bureaux). A 40 kms d’ici, c’est la
steppe, le royaume des moutons et des grands espaces !
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