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Mardi 2 juillet 2019 Enniskillen - Westport.
Au programme aujourd’hui, retour en
Irlande, destination Westport dans le comté de Mayo (non, ce n’est pas là que
la mayonnaise a été inventée) où nous avons passé de vacances en famille en 1982.
Nous franchissons la frontière
entre les 2 pays sans nous en rendre compte : c’est même tout juste s’il y
a une station-service et un bureau de change. Sylvie trouve encore une fois
qu’il y a des maisons en vente du côté
britannique et non du côté irlandais.
Nous contournons Sligo, la patrie
de Yeats ce qui permet d’évoquer toute cette pléiade de grands écrivains irlandais de la fin du XIX
ième et début du XX ième siècle, avec Joyce, Wilde,
Beckett, Shaw ou Synge. Par contre, nous ne trouvons pas de grands noms de
peintres, de sculpteurs ou de musiciens
irlandais (à part Bono et U2, mais c’est plus tard ou, dans un style folklorique the
Dubliners ou the Chieftains). Si vous avez des noms à nous proposer, n’hésitez
pas !
Nous approchons de la mer, traversons
Ballina, capitale irlandaise très animée de la pêche au saumon et poursuivons jusqu’au petit port de
Killala. La mer est basse, les bateaux sont partis mais il reste le restaurant
(où je m’essaie à la Smithwicks rouge) et une tour des années 900, reconstituée
très semblable à celle de Glendalough, et dont on ne sait pas à quoi elle a pu
servir !
Après cet arrêt, nous quittons la
mer pour traverser (sans GPS qui est
tombé en panne) le Ballycroy National Park, une ample région austère et aux
grands horizons. Au sol, des machines exploitent la tourbe et les moutons sont
moins nombreux. Au loin, des collines, suffisamment hautes pour que les
irlandais les appellent montagnes, barrent l’horizon. L’une d’entre elles, le
Groagh Patrick, culmine à 760 mètres et est un lieu très important de
pèlerinage en l’honneur de St. Patrick. En 1982, nous sommes montés à pieds, à
5, avec Benoît, jusqu’en haut mais les dernières centaines de mètres sont
difficiles dans des éboulis de cailloux sur une pente qui m’a laissé le
souvenir d’être à 45°.
Nous arrivons ensuite à Westport,
qui, après le vide de ses grands espaces paraît une grande ville du haut de ses
5 000 habitants. Notre hôtel se trouve sur la place de l’Octagon, le
centre de la ville.
Nous en profitons pour nous promener
dans les rues commerçantes abondamment fleuries avec leurs boutiques aux formes
semblables mais toutes peintes aux couleurs vives mais différentes ce qui donnent
ici encore un air de fête au quartier.
Et nous nous régalons dans un
restaurant que Sylvie a trouvé dans les
guides de produits de le mer à commencer par 6 huîtres du pays pour moi,
absolument délicieuses, bien iodées et d’une fraîcheur imbattable, et de soupe
pour Sylvie et comme plat principal une symphonie de fruits de mer (saumon,
pinces de crabes, cabillaud, crevettes, l’ensemble du repas étant accompagné
(vais-je l’avouer ?) de Smithwiks rouge.
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