Dunguaire Castle
Corcomroe Abbey
Le Burren
Musique et danse irlandaises aux falaises de Moher
Les falaises de Moher
Kilfenora : Saint Fachtnan's Cathedral et la Doorty Cross
Poulnabrone Portal Dolmen
De nouveau le Burren
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Jeudi 4 juillet 2019 The Burren
Notre journée sera une journée
placée sous le signe de la pierre.
Au sud de Galway se trouve une
région appelée le Burren, un large plateau calcaire au paysage lunaire comme le
qualifient tous les guides.
Les soldats de la Couronne n’étaient
pas plus enthousiastes en rapportant à Cromwell : « c’est une région
où il n’y a pas assez d’eau pour noyer un homme, pas assez de bois pour le
pendre, pas assez de terre pour l’enterrer ». C’est dire que c’est une
région austère, où la seule culture semble la pierre. Proche de la mer, le bas
des collines bénéficie d’un peu d’humidité qui lui donne une teinte verte mais
le reste est gris, gris, gris, qu’une déforestation ancienne n’a pas arrangé.
Sur des kilomètres se succèdent des blocs de calcaire dans un paysage sauvage
et chaotique.
Les guides et les soldats ont
raison : c’est impropre à la vie humaine et complètement dépaysant.
Depuis notre hôtel situé en
périphérie de la ville, nous suivons la belle baie de Galway qui sous un beau soleil
a un air de Naples avec, en prime, les îles d’Aran au loin (promis, je n’ai bu que du café au petit déjeuner).
Notre premier arrêt est pour le château
de Dunguaire qui a fière allure sur la
baie.
Plus loin, autre ruine, l’abbaye de
Corcomroe, une abbaye créée au XIIième siècle par des cisterciens
qui, grands seigneurs, ont sculpté sur les chapiteaux les fleurs médicinales dont ils vivaient. Une
belle atmosphère dans ces pierres qui ont abrité une vie et une certaine
prospérité, où nous sommes seuls, entourés des pierres du Burren.
Nous revenons sur la côte et nous
arrêtons pour déjeuner à Doolin, d’où partent des bateaux pour les iles d’Aran.
Il fait tellement beau que nous mangeons sur la terrasse du bar-restaurant
(plus bar, au demeurant animé et sympa, que restaurant).
Prochaine étape, les falaises de
Moher où nous sommes venus la première fois en 1970. A cette époque, l’accès au
site qui était dangereux, sans aucune
protection, était gratuit, et nous avions été les seuls visiteurs. Le temps
était même mauvais mais comme nous avait dit un autochtone, « it might
clear up ». Et, soudain les nuages s’étaient levés, découvrant une
succession de falaises verticales, battues par les flots et habitées de
multitudes d’oiseaux.
Maintenant, le site est
parfaitement organisé (parking de bus, grands parkings de voitures, entrée
payante), le temps est magnifique, il y a un visitor’s center où se produit un
groupe de chanteurs et de danseurs de musique traditionnelle irlandaise. En
voyant les danseurs exécuter leurs pas sophistiqués dans un tout petit espace,
je me félicite que, malgré son prénom, Kathleen ne m’ait pas demandé d’ouvrir
le bal de leur mariage avec de la musique irlandaise.
Bien sûr la vue sur les falaises
n’a pas changée si ce n’est qu’il y beaucoup plus de monde un peu partout et
que le tout nous paraît moins sauvage que les falaises de Slieve League.
Encore, une belle église dans le
village de Kilfenora, avec une belle collection de croix celtiques du 12-13 ièmes
siècles.
Sur le chemin de retour vers
Galway, nous réalisons que cette région, aujourd’hui austère et pauvre, a connu
il y a environ 5 000 ans une certaine prospérité comme en témoignent
différents forts mégalithiques, mais surtout un dolmen daté de 3 000 avant
notre ère. Avec ses 4 dalles verticales et sa grande pierre au-dessus, il fait
penser, mais en plus élégant, et peut-être plus ancien, au dolmen de Vaour.
Nous terminons notre soirée en
dinant à l’hôtel en prenant, pour la première fois de notre séjour, de l’agneau,
avant de siroter un Irish coffee pendant que la pauvre Sylvie essaye de se
dépatouiller avec son appareil photo qui ne veut plus décharger les photos sur
son ordi ce qui va peut-être lui interdire d’alimenter notre blog en photos. Nous
verrons bien !
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